La voiture autonome décidera pour nous est-ce pour autant qu'il faut aussi s'accommoder du phénomène sans que l'on ait droit au chapitre ? La firme SmartWitness s'est dit que l'on pourrait sonder le peuple des usagers de la route et le résultat a de quoi interpeller : 6 automobiliste britanniques sur 10 sont contre l’avènement des véhicules autonomes sur leurs routes. Par ailleurs, 88 % d’entre eux estiment qu’ils devraient être munis de caméras avant pour déterminer, en cas de collision, si les véhicules sans conducteur sont fautifs.


Une pierre dans le jardin du progrès à marche forcée. Simon Marsh, le patron de la société qui jette ainsi comme un doute sur la docilité des gouvernés analyse ainsi le sujet : «Deux tiers des automobilistes ont dit qu’il était prématuré pour le gouvernement de permettre aux voitures sans conducteur de circuler sur les routes du Royaume-Uni et que plus de tests doivent être réalisés pour assurer la sécurité de cette nouvelle technologie ».


Maintenant, les investissement ont été lancés et les programmes figés. Tant chez les constructeurs que chez les politiques. Ainsi, le gouvernement britannique a assurer aller de l’avant pour tester les voitures sans conducteur dans trois villes et sur certaines routes comme les autoroutes et sur les voies spécifiques, un projet totalisant 12 millions d'euros. Les constructeurs ont déjà leur produit en test. Alors la messe est dite ? Attention néanmoins : chez les conducteurs britanniques, 69 % affirment qu’ils n’achèteront jamais ce type de véhicule et près de 43 % d’entre eux ne voudront même pas monter à bord. Alors, c'est qui le patron ?