À l’origine destinée au marché local, la Fox est produite au Brésil et se vend dès lors à des prix attractifs une fois débarquée en Europe. Encore faut-il le dire vite, car les 9 330 € demandés pour une voiture qui libère 55 tout petits chevaux paraissent excessifs. Via un antédiluvien trois cylindres à six soupapes, pour corser l’addition. La remarque, cela posé, ne tient pas compte de la taille de la Fox, qui, comparée à la Twingo, est plus longue de 23 cm. En résulte un volume habitable qu’aucune voiture ici sélectionnée n’est en mesure d’offrir – excepté les Dacia, hors-concours. À l’arrière, il y a de la place pour les jambes, suffisamment, en tout cas, pour envisager un long voyage amical à quatre. Nul besoin de s’entretuer pour savoir qui s’installera devant, ni pour caser ses bagages dans le coffre, lequel cube à 260 dm3.

Même rengaine que précédemment : « aucune voiture ici sélectionnée » ne fait valoir une capacité de chargement aussi élevée, hormis les Dacia et la Skoda Fabia. Bref, la Fox a le sens pratique, et mérite, du coup, réflexion malgré d’évidentes carences. Le trois cylindres 1.2 n’a pas, c’est clair, la samba dans le sang. Les 148 km/h en vitesse de pointe et les 100 km/h atteints en 17,5 secondes se passent de commentaires. Pas la consommation, en revanche, qui, au regard de ces performances peu flatteuses, donne matière à la critique. Rebelote en mouvement. La caisse est tenue tant bien que mal et la direction manque de précision. Conclusion et dit poliment, la Fox n’est pas plaisante à conduire…

En bref

L x l x h : 3,825 x 1,660 x 1,524 m Modèle d’appel : Volkswagen Fox 1.2 55 ch (x CV), 148 km/h, 5,9 l/100 km, 139 g/km.

Prix : 9 330 €. Ni bonus ni malus. Finition suivante : Confortline : 10 540 €.

L’autre motorisation à partir de 10 000 € : 1.4 75 ch (5 CV), 167 km/h, 6,7 l/100 km, 159 g/km. 10 350 ou 11 560 €. Ni bonus ni malus.

Les plus : habitabilité généreuse, coffre volumineux

Les moins : moteur dépassé, consommation exagérée, caisse mal tenue