Essai - Volkswagen Touran restylé : légèrement mieux

Le segment des monospaces est devenu incontournable sur tous les marchés européens avec près de 1,4 millions de véhicules. Après une forte progression, il stagne depuis 2004 et devrait même baisser cette année en France. Malgré ce léger recul, cette catégorie se porte globalement bien. Le chef de file incontesté est le Renault Scénic qui représente entre 35 et 40% des ventes. Suit ensuite, le Citroën Picasso puis loin derrière le Touran avec tous ses congénères étrangers tels que l’Opel Zafira, Ford C-Max ou le Toyota Corolla Verso. Alors que Renault vient de restyler son Scénic et que Citroën propose une nouvelle génération de Picasso dénommée C4 Picasso qui cohabite désormais avec le Xsara Picasso, Volkswagen présente la 2e phase de son Touran. Objectif : rester dans le trio de tête.

Un léger coup de rimel

Même si le style est un domaine subjectif, il faut reconnaître que le Touran n’est pas le monospace le plus craquant du marché en raison notamment de lignes relativement carrées, faisant penser indéniablement à un utilitaire. Sans l’admettre ouvertement, VW l’a reconnu implicitement en affirmant lors de la conférence de presse que le Touran était plus apprécié pour ses aspects pratiques qu’esthétiques. Faute avouée, à moitié pardonnée.

Pour remédier à cela, VW a décidé de rendre son Touran plus sexy (on ne rigole pas, merci…) . Le monospace allemand est donc passé entre les mains d’une relookeuse qui a fait ce qu’elle a pu. Rien de transcendant. On trouve donc une nouvelle calandre chromée comme c’est déjà le cas sur certaines versions haut de gamme ou sportives des Golf et Passat , de nouveaux projecteurs avant plus arrondis, des feux inédits ainsi que des boucliers avant et arrière redessinés.

Dans l’habitacle, la similitude avec la génération précédente est encore plus grande. Les seules évolutions portent sur l’adoption d’un volant trois branches et l’habillage plus haut de gamme de la console centrale. Tout le reste demeure identique notamment la modularité avec des sièges individuels.

Très pratique pour organiser le volume intérieur selon ses besoins mais le stockage et la manipulation de ces sièges s’avèrent toujours aussi problématiques. Dans ce domaine, le Touran est toujours en retrait par rapport au Corolla Verso avec ses sièges escamotables dans le plancher au maniement aisé.. Le monospace de Wolfsburg prend sa revanche en matière de volume de chargement avec une capacité de chargement oscillant entre 695 et 1 989 litres, soit la plus grande du segment.