Stephan Schaller, à la tête de la division véhicules commerciaux de Volkswagen, a déclaré : "Volkswagen envisage de placer la totalité de sa division de véhicules commerciaux dans la nouvelle entité qui résulterait d'une éventuelle fusion entre MAN et Scania. Ce scénario est l'une des options possibles. Le modèle économique de Volkswagen est plus proche de celui des poids lourds que de celui des voitures. Il avait été question à plusieurs reprises par le passé d'intégrer la seule division brésilienne de poids lourds de Volkswagen, premier actionnaire de MAN et Scania, au nouveau groupe. Une fusion entre MAN et Scania créerait le numéro un des poids lourds en Europe. Il ne sera pas facile de simplement scinder la branche brésilienne, fortement intégrée au reste en termes de fonctions centrales comme le développement et les ventes. Notre division de poids lourds est contrôlée au niveau central (...) Nous nous développons au Mexique et en Afrique du Sud. Cela fonctionne uniquement conjointement et les poids lourds ne peuvent mener financièrement ce développement tous seuls. Notre division devrait enregistrer une hausse à deux chiffres de son bénéfice opérationnel en 2007, après une progression de 5,4% à 100,8 millions d'euros l'année dernière. VW Véhicules industriels entend atteindre avant la date initialement annoncée de 2010 le retour sur investissement de 9% prévu pour toutes les branches du groupes. Le chiffre d'affaires de la branche devrait progresser cette année grâce à une meilleure combinaison de produits après une hausse de 14,3% à 8,34 milliards en 2006, sur des ventes en augmentation de 10% à 441 700 unités. Les ventes ont également progressé en janvier-février sur un an. La branche brésilienne de poids lourds a exporté pour la première fois l'année dernière plus de 10 000 véhicules vers d'autres marchés émergents." Au Brésil, VW Véhicules commerciaux fabrique des poids lourds pour les marchés émergents et commercialise des véhicules de livraisons comme le Caddy et le Crafter ainsi que des bus VW. Petit rappel : l'OPA hostile de 10,3 milliards d'euros de l'allemand MAN sur son concurrent suédois Scania a échoué lorsque le premier actionnaire des deux groupes, Volkswagen, a retiré son soutien à l'opération appuyant finalement une fusion amicale à trois.