V60

Mondial de Paris : l'oeil de lynx


Malgré son design réussi et l’appellation qui tentait de tromper l’ennemi, le V50 se battait avec des breaks de segment C et n’a jamais réussi à jouer avec les premiums allemands A4 Avant et Série 3 Touring. VOLVO sort donc la V60 (4.63 m), une version break de sa berline de segment D premium. C’est connu, les suédois rêvent de breaks, « Swede dreams are made of these »… (© CAR Magazine & Eurythmics) et avec 3 offres en 30 cm, ils vont être comblés !

Le design est travaillé dans la même logique que la berline. Si la S60 est un tricorps sans coffre apparent, le V60 est un break sans volume de chargement apparent. Ni réel d’ailleurs… Si vous mettez un break 740 des années 80 à coté vous mesurez le terrain parcouru. Avec son pavillon descendant et ses superbes feux verticaux ondulants, VOLVO a choisi le camp de la séduction. La vitre de hayon coté descend très bas pour assurer une rétrovision correcte. Le volume de coffre frise le ridicule mais sera partiellement compensé par la modularité et le siège avant passager rabattable conçus pour les packagings plats. Après le « Designed for iPod », le « Designed for iKea » ?

Prix de base sous les 30 KE. Histoire belge : le break est fabriqué en Suède (50K/an) alors que la berline vient de Gand / Genk (90 K).