Volvo présente au Mondial de Paris 3 modèles dont les émissions de CO2 ne dépassent pas les 120 grammes par kilomètre, ce qui leur permet de bénéficier d'un bonus écologique de 700 €. Le but de Volvo est également de prouver que ce type de bonus, résultant d'une performance en terme de réduction de la consommation, n'est pas réservé uniquement au petites voitures diesels, mais que des familiales peuvent y avoir droit. Ce sont les familles qui vont être contentes !

Les 3 modèles concernés sont la compacte C30, la familiale S40 et le break V50. Ils rejettent 115 g de CO2 par km pour la C30, et 118 g pour les S40 et V50. Tous les trois portent le sigle distinctif "DRIVe", qui met en avant leur performance "écologique". Le moteur servant de base à ces séries spéciales est le 1.6 D de 110 ch. Les consommations annoncées par Volvo semblent optimistes, avec 4,4 l en moyenne pour la C30 et 4,5 l pour les S40 et V50.

Une approche globale de l’éco-performance

Pour réduire encore les consommations et les émissions de CO2 de ces voitures, les ingénieurs de Volvo ont méticuleusement analysé leur potentiel de sobriété avant d’en optimiser quatre domaines.

Réduction de la résistance de l’air :

  • Abaissement du châssis d’environ 10 mm sans aucunement nuire au confort.
  • Spoiler frontal similaire à celui de la T5 (S40 et V50).
  • Calandre couverte. Derrière la grille de calandre Volvo traditionnelle se trouve un panneau à déflection aérodynamique optimisant le flux d’air dans le compartiment moteur.
  • Déflecteurs aérodynamiques devant les roues avant.
  • Dessin spécifique et aérodynamiquement optimisé des jantes (disponibles en 15 et 16 pouces).
  • Panneaux inférieurs pour un écoulement plus efficace du flux d’air sous la voiture (C30).
  • Becquet arrière spécifique pour la C30 tandis que la S40 reçoit le becquet arrière des versions T5 et D5.
  • Nouveau bouclier arrière (C30).

Réduction de la résistance au roulement :

  • Toutes les voitures sont équipées de série (en 15 ou 16 pouces) d’une nouvelle génération de pneumatiques Michelin à très faible résistance au roulement.

Allongement des rapports de transmission :

  • Boîte de vitesses aux 3e, 4e et 5e rapports allongés.

Groupe motopropulseur plus efficace :

  • Optimisation du refroidissement moteur, de la gestion moteur et de la direction.
  • Nouvelle huile de transmission à très faible coefficient de friction.
  • Indicateur de changement de rapport sur l’afficheur au tableau de bord.

Magnus Jonsson, vice-président de la Recherche et du Développement chez Volvo Cars, explique : « Le simple fait de changer l’huile de boîte de vitesses nous permet d’abaisser la consommation de 0,75 %. Les pneumatiques à faible résistance au roulement permettent de gagner 2 % supplémentaires. Chaque mesure prise individuellement semble n’apporter qu’un gain modeste mais ce qu’il faut observer, c’est l’ensemble. Car l’un avec l’autre, tous ces petits ajustements nous ont permis d’atteindre notre objectif qui était de faire descendre les émissions de CO2 de ces trois voitures sous la barre des 120g/km. Évidemment sans compromettre, d’une manière ou d’une autre, leurs qualités de tenue de route et de confort, ».

L’année prochaine, Volvo prévoit de vendre 20 000 1.6D DRIVe en Europe. Le supplément de prix à consentir pour le pack DRIVe devrait s’échelonner entre 150 et 450 suivant le modèle.

Une hausse de tarif qui sera plus que compensée par le bonus écologique auquel elles auront droit, avec un bonus à chaque plein, si les chiffres de consommation avancés se révèlent exacts.