Volvo, sous la propriété du constructeur automobile chinois Geely, compte augmenter ses exports de véhicules vers l'Empire du Milieu dans les années à venir. La Chine représente un grand challenge pour Volvo qui prévoit des investissement massifs pour améliorer la diffusion de ses modèles dans des marchés dits clés. Et justement, l'un des principaux marchés mondiaux, les Etats-Unis, retiennent apparemment toute l'attention du constructeur suédois.

Le patron de Volvo, Stefan Jacoby, ne s'en cache pas, les Etats-Unis est un marché historique pour Volvo, et pour lui, il est important de produire directement là bas : "à moyen terme, dans les cinq ou six prochaines années, nous allons avoir besoin d'une vraie solution pour les Etats-Unis. La solution la moins probable serait de construire une usine nous même. Nous cherchons plutôt un partenaire qui pourrait nous aider à utiliser une de ses usines en Amérique du Nord".

Volvo compte doubler ses ventes en 2020 pour atteindre 800 000 exemplaires par an. Pour cela, le constructeur a investit près de 10 milliards d'euros pour la création d'usines en Chine. Volvo a annoncé par le biais de Jacoby qu'il était "ouvert à tout partenariat", y compris avec Fiat : "Fiat est évidemment une des alternatives. Si vous parlez à Marchionne, dites lui de m'appeler".