Un Loeb absent l’an dernier pour cause de mauvaise chute à vélo mais qui devra continuer sa remontée sur un Marcus Gröhnolm qui adore cette surface, des outsiders aux dents longues d’Hirvonen à Sordo en passant par Atkinson presque à domicile, le tout saupoudré de gravette assassine pour les chronos, voilà la physionomie générale d’un Rallye de Nouvelle Zélande qui pourrait bien marquer un tournant dans la course au titre.

L’Alsacien, par exemple, s’il doit attaquer pour inquiéter le Finlandais à la Ford, devra néanmoins penser qu’un résultat blanc serait aussi rédhibitoire pour lui. De quoi donner des cheveux blancs à Guy Frequelin, toujours pas rassuré sur l’épidémie de casse moteur dont souffre la C4 cette année.

WRC: Nouvelle Zélande: Du quitte ou double dans l'air

Reste que le favori, au regard de sa dernière prestation à domicile, c’est Marcus Grönholm : « Ce rallye est assez similaire à la Finlande, sans les sauts. C'est rapide, mais aussi avec des sections lentes, avec plus d'inclinaison dans les courbes. La surface est sympa car douce, sans grosses pierres pouvant causer des dommages. La Focus RS est solide mais ça aide de savoir que les risques de trouver des pierres ni des rochers sur la trajectoire sont quasi inexistants."

Quant à Loeb, il sait qu’il revêt cette fois le costume de l’outsider : "Sur le papier, les données de départ ne semblent pas jouer en notre faveur. La Nouvelle-Zélande apparaît comme la manche restante sur laquelle notre position semble la plus compliquée. Nous avons un petit manque d'expérience par rapport à ceux qui étaient présents en 2006. Je suis malgré tout déjà très content d'avoir pris des notes correctes. C'est mieux que de partir de zéro." Début des hostilités cette nuit.