Pour "sauver" VW, l'ancien patron du groupe allemand Bernd Pischetsrieder avait "emprunté" à Chrysler le cost-killer au sourire carnassier, Wolfgang Bernhard. Chargé de "dégraisser le mammouth", le nouveau boss de la marque VW s'attachait avec rigueur à réussir sa mission.

Quoiqu'il en soit, s'il avait quitté Daimler-Chrysler, c'est qu'il avait quelques perspectives dorées d'avenir chez VW Group mais c'était sans compter sur l'éviction de son mentor et le retour aux affaires de Ferdinand Piëch. Par ici la sortie Mr Bernhard.

Wolfgang Bernhard: retour à l'envoyeur

Dans ces sphères de pouvoir, on reste rarement au "chômage". On apprend donc que Wolfgang Bernhard va retrouver Chrysler. Ce ne sera pas en tant que patron du groupe laché par Daimler (c'est Tom LaSorda) mais comme l'éxécutant de Cerberus le fond d'investissement nouvellement propriétaire.

Position idéale, il ne sera pas dans l'organigramme Chrysler mais aura un rôle très actif dans le futur de l'américain. Il aurait d'ailleurs déjà fait le tour des bureaux de design de la marque, pointant du doigt ce qu'il faut garder et ce qu'il faut jeter.

Pour les coupes franches dans le personnel, le plan de 13.000 suppressions d'emplois est déjà en marche. Ca fera ça de moins à s'occuper.

L'impérial était elle dans les bonnes à jeter ou celles à garder ?

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