Actualité : Des ouvriers en appellent à Valentino Rossi... encore.

Être un champion doublé de l'aura d'une icône nationale suscite parfois des intérêts et des espoirs difficiles à honorer. A la veille du Grand Prix de San Marin qui aura lieu ce week-end sur le tracé de Misano, Valentino Rossi a été tiré par la manche via la toile par les ouvriers de l'usine Motori Minarelli. Dont cinquante six sont sur la sellette en raison de la crise économique mais aussi à cause de l'inconséquence de ses dirigeants. Un scénario implacable que l'on pourrait hélas multiplier à l'infini en ces temps des plus compliqués.

Ce n'est pas la première fois que le « Doctor » est ainsi sensibilisé. En 2009, les personnels de l'usine Yamaha de Gerno di Lasmo avait tenté de l'attirer dans leur camp pour éviter la délocalisation en Espagne. Alors officiel des trois diapasons, Vale s'était alors muré dans le silence. Enfin, la démarche a fait florès auprès d'autres champions puisque le champion de Motocross Tony Cairoli a récemment été sollicité par les ouvriers de Husqvarna, déçus de voir leur savoir-faire partir en Autriche, chez le nouveau taulier KTM.