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Bannies, les "grid girls" sont en colère

Dans Sport Auto / Formule 1

André Lecondé

Elles étaient sur les grilles de départ, attirant l’attention par leur plastique devant de rutilants bolides prêts à se lancer dans une compétition mécanique effrénée. Un espace de liberté avec ses propres codes qui a été rattrapé par une époque où le principe de précaution l’emporte sur l’initiative assumée, le tout sur un fond d’ordre moral d’autant plus avilissant et dangereux qu’il arrive à ses fins sous le couvert d’un discours progressiste historiquement contraire. Dont acte, nous n’aurons plus de "grid girls" en Formule 1 et ce serait une avancée pour la condition féminine. Sauf que les libérateurs n’ont jamais demandé l’avis des intéressées ce qui est une étonnante conception du respect. Et aujourd’hui, les bannies réagissent.

Bannies, les "grid girls" sont en colère

Liberty Media, le nouveau propriétaire de Formule 1, a donc décidé de biffer du paysage les "grid girls". Leur présence ne serait "pas appropriée" et "en contradiction avec les normes sociétales actuelles". Une satisfaction pour les mouvements féministes et LGBT qui jouent leur partition en se félicitant de la fin d’une pratique qui, selon elles, réduisait les femmes à un objet sexuel ou publicitaire.

Dans un concert de bien-pensants à la moralité autodéclarée au-dessus de tout soupçon, on a tout de même oublié l’essentiel : les intéressées. Seraient-elles défendues malgré elles où les censeurs les jugeraient-ils incapables de penser par elles-mêmes ? Ce qui serait le comble d’un machisme qu’ils prétendent combattre.

La réponse vient tout de même. "C’est ridicule que des femmes qui affirment 'se battre pour les droits des femmes’ disent aux autres ce qu’elles devraient faire ou ne pas faire" a déclaré l’une d’elles, Rebecca Cooper qui ajoute : « on nous empêche de faire un travail que nous aimons et dont nous sommes fières. Le politiquement correct devient fou  !".

Charlotte Gash, une "grid girl" interrogée par la BBC, se dit "dégoûtée que la F1 ait cédé à une minorité pour être politiquement correcte". "Je suis chanceuse car ça n’est pas ma source principale de revenus mais elle l’est pour certaines", dit-elle. "Nous aimons faire ça et nous ne voulons pas qu’on nous l’enlève ". Et pourtant, la catégorie reine du sport automobile leur préférera désormais des invités de marque et des artistes.

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