Commentaires - Les biocarburants sont-ils les seuls responsables des émeutes de la faim ?

Oui les biocarburants élaborés à parir de denrées comestibles sont dangereux pour les populations les plus fragiles.... Mais ils ne sont pas les seuls comme l'explique cet article, sauf qu'un facteur est oublié : les spéculateurs de la finance.... Force est de constater que la crise des "subprime" aux USA a eu pour conséquence un mouvement des investissements des fonds spéculatifs mondiaux vers les matières premières (or, nickel, titane, pétrole bien sûr mais également blé, maïs, colza, riz,....).... le manque de moral de ces fonds fait que les prix sont stimulés à la hausse sur l'ensemble des bourses de produits alimentaires dans le monde.... Notamment à Chicago en ce qui concerne le blé.... Un pierre de plus pour lester la demande alimentaire mondiale.... Le principal "crime contre l'humanité" est là pour moi, car il n'y a aucune raison valable pour que les denrées alimentaires fassent l'objet de spéculation pour le simple profit de fond d'investissement... Un grave dysfocntionnement dont les membres du G8 devraient s'occuper au plus vite....

On ne peut que constater l'indigence de nos gouvernants qui découvrent seulement maintenant les problèmes liés au carburant. Cela fait des années que le problème du carburant fossile est posé. Seulement voilà , le gouvernement français, obnubilé par sa taxe sur l'essence, une des taxes les plus iniques puisqu'elle est doublement taxée (la TIPP sur laquelle l'Etat français rajoute la TVA, il faut le faire...) n'a jamais cherché véritablement à trouver une alternative. Il se réveille maintenant, au dernier moment. Le Biocarburant est-il la solution de l'avenir ? Non, bien évidemment. Seule la fusion nucléaire (la fusion et non pas la fission) permettra de résoudre le problème de l'énergie de demain. Problème : la fusion ne marche pas encore. Et pourquoi ? Parce que l'Etat français ne veut pas investir dans la recherche dans ce domaine.

Les premiers responsables de cet état de chose, ce sont les médias, qui nous leurrent à longueur de journée, en faisant la pluie et le beau temps, en mettant en exergue la nouvelle à la mode et en décidant de l'évènement à ne pas relater. Ensuite, ce sont les traders, qui font crouler certains prix, tandis qu'ils font doubler ou tripler d'autres. Il suffit d'un "bruit de bottes" à l'autre bout du monde, même dans un pays non producteur de pétrole (à fortiori s'il s'agit du moyen orient ou de l'Iran), et les acheteurs se ruent à la bourse sur le pétrole, ou sur d'autre matières premières, et ils font grimper tout de suite le cours. Alors que les quantités de pétrole produites ne changent pas, et alors que les besoins énergétiques ne bougent pas d'un jour à l'autre ou d'une heure à l'autre. Il suffit qu'une firme annonce un bilan positif et le cours de son action augmente, ou qu'elle annonce une perte et son cours dégringole, alors que la veille, cette firme était la même que le lendemain. Ces "acheteurs" "stressés" font grimper ou plonger les prix de ce qu'ils veulent, à tort ou à raison, mais cela fait l'affaire de beaucoup de gens pour qu'on ne réagisse  (producteurs qui se remplissent les poches, gouvernements qui comblent leur déficit ou se remplissent les caisses de l'état, compagnies pétrolières et autres pompistes ou grossistes ou encore satellites de produits pétroliers...),  Les produits agricoles ont été contingentés et on a artificiellement fixé des quotas ou mis en jachère des millions d'Hectares, tout en "détruisant" purement et simplement des millions de tonnes de récoltes agricoles, au lieu de les offrir aux pays où on meurt de faim, et maintenant, à cause de ces acheteurs boursiers qui font grimper le prix des produits agricoles, après s'y être rués suite aux déconvenues des subprimes, on veut arrêter une évolution favorable à la lutte contre le réchauffement climatique, et on incrimine la production de biocarburants dans la flambée des prix agricoles. Et que fait-on de toutes ces superficies transformées en jachères et qui ne demandent qu'à être plantées? Par contre on laisse ces acheteurs fous sévir, alors qu'il suffirait de leur faire la leçon ou de les empêcher de nuire

Boujour à tous, encore une fois, on s'emballe, faute de connaissance. Oui, les biocarburants augmente la demande, les USA ayant décidé de transformer en Ethanol l'équivalent de la production européenne de maïs. Mais le prix des céréales monte et monterai même sans les biocarburants. Une raison à cela, la demande est plus forte que l'offre du fait de mauvaises récoltes dans le monde. La variabilité des récoltes est bien plus forte que le détournement des céréales pour la fabrication de carburant. De plus, 'l'acrochage' du prix des cérélas à celui du pétrole date d'avant les biocarburants et a commencé avec le blé, il se poursuit avec le tournesol et se termine par le maïs. Actuellement, le maïs est la première source d'ethanol et la seule céréale qui à déjà commencé à baissé. Les prix sont passé de 110 € la tonne en 2006 à 300€/t en 2007 pour descendre maintenant au allentour de 230€/t. Le prix actuel est compatible avec les couts de production et la demande mondiale croisante du fait de l'augmentation de la population. On ne peut pas réclamer l'arret de la PAC et de ses primes et un prix des céréales bas, c'est antinomique en europe. Pour ce qui est des carburants, aucune solution actuelle n'est satisfaisante, pas plus les biocarburants que le reste, par contre, il faut surement, de facon transitoire en passé par ces solutions en attendant mieux. Les emeutes de la fins vont continués faute de production locale suffisante et sécurisés, les modifications climatiques en seront la première cause, et il faut s'attendre au pire si les rendemants mondiaux n'augmentent pas ...

Je ne suis absolument pas d'accord sur le fond avec le message précédent. Il y a bien eu des aléas sur les récoltes en 2007 et nous sortons effectivement d'un état de surproduction sur les céréales qui avait fait chuté les prix. Mais il y a un écart énorme à justifier une politique énergétique à l'échelle mondiale qui voudrait nous faire croire que les ressources de la planère peuvent se permette de transformer une partie des récoltes comestibles en carburant sur le seul pretexte qu'il n'y a pas mieux à faire. Les mauvaises récoltes de l'année dernière nous rappellent justement que la nature et le climat ne sont pas une science exacte et qu'il ne faut jouer avec la marge de manoeuvre que nous offre la planète. Demander une augmentation des rendement à l'hectare demande également l'emploi de pesticides et d'engrais qui sont naucifs et dangereux pour la santé : les conséquences seraient catastrophiques avec une pollution généralisée des nappes fréatiques (cf bretagne). Je ne parle même pas des intérêts de Monsento qui trouverait une nouvelle justification à élargir le champs des OGM céréalières. Les gouvernements doivent peser de tous leur poids pour stopper les biocarburants à base de ressource comestible et préserver l'équilibre alimentaire mondial. Les pesticides et engrais polluants doivent être interdits (des solutions naturelles existes avec la même efficacité), les OGM doivent être interdits tant que la démonstration de leur non nocivité sur l'homme ne sera pas universellement reconnue (il est prouvé que les OGM Monsento actives des gênes alors inactifs dans les plantes pouvant aller jusqu'à la production d'enzymes toxiques pour l'homme). Ceux qui veulent le progrès sans éthique morale et sans que la question de santé public ne s'applique prennent une immense responsabilité pour les génrations à venir sans vouloir en assumer les conséquences (une belle bande de lâches à l'échelle planétaire)..... Les solutions sans impact sur la question alimentaire et sans effet nocif direct sur l'homme existent, reste un peu de courage politique pour les faire émarger au détriment des lobbys industriels en place qui ne veulent pas perdre leur marché.....