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Dakar series : découvrez le tableau de bord d'une moto prète pour le rallye

Dans Moto / Sport

Vincent Demeslay

Dakar series : découvrez le tableau de bord d'une moto prète pour le rallye

Lors des premières éditions du Paris Dakar, les pilotes n'avaient qu'une boussole pour se repérer dans le désert. Avec les nouvelles technologies, la navigation des concurrents s'en trouve facilité. Mais pour cela, ils disposent d'un arsenal dernier cri pour éviter de se perdre au détour d'une dune. Pour connaître le fonctionnement de ce matériel embarqué sur une moto participant au Dakar Séries, Caradisiac Moto s'est servit de la moto d'Hugo Payen, engagée cette année à la première édition de ce nouveau rendez-vous, pour décortiquer les appareils installés sur la 650 BMW


Dakar series : découvrez le tableau de bord d'une moto prète pour le rallye


En 1 :


Cet appareil n'est autre que le GPS. Il n'est pas présent sur la moto car il s'agit d'un appareil fournit par l'organisation. Il ne s'agit pas d'un GPS comme l'on en trouve dans nos voitures ou sur nos motos mais plutôt d'un enregistreur et indicateur de position. Lors d'une étape, les pilotes doivent passer par des points bien précis appelés way point. Ces points sont indiqués sur le road book et le pilote doit absolument passer par tous les points avant de finir l'étape. Mais le point ne s'affiche sur l'appareil que dans un rayon de 500 m autour du way point. Les pilotes ont donc une vraie navigation à réaliser. "Mais à 500m du point, boom, le truc s'allume avec une flèche qui te dit à droite ou à gauche et une fois que tu y es, le truc s'éteint et tu repars sur le point suivant" explique Hugo.

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Cet appareil sert également de mouchard : il enregistre la vitesse et si le pilote la dépasse dans une zone de village par exemple (limitation à 50 km/h) les organisateurs lui infligeront une pénalité.


Enfin, l'appareil est très utile en cas de chute puisqu'il indique aux organisateurs que la moto est couchée et qu'elle ne bouge plus ce qui permet d'envoyer rapidement les secours.


En 2 :


Le défileur de road book C'est le pilote qui le fait défiler avec une commande située au guidon. Il peut donc être avancé ou reculé au choix du pilote. Le road book est distribué aux participants la veille de l'étape et chacun le travaille à sa manière. Hugo Payen utilise son code couleur afin de repérer de loin des signes particuliers : "pour ma part, je stabilote les gros changements de direction en vert. Le rouge est utilisé pour les endroits vraiment dangereux comme un village ou une cuvette par exemple. Et puis je re-note en gros tous les caps que je devrais suivre pendant l'étape."


Dakar series : découvrez le tableau de bord d'une moto prète pour le rallye


En 3 :


La sentinelle : Il s'agit d'un buzzer. Il sert à la sécurité des pilotes moto. En effet, quand ceux-ci se font rattraper par les voitures ou les camions, il est impossible de savoir qu'ils sont derrière. Le pilote de la voiture ou du camion actionne un bouton qu'il a à sa disposition ce qui fait sonner le buzzer de la moto. "c'est un son très fort qui peut même surprendre des fois. Mais c'est vraiment pratique. Cela laisse le temps de s'écarter au besoin" m'indique Hugo.


En 4 :


A droite, on trouve l'ICO. Il a trois fonctions : l'heure, la vitesse et il sert surtout de compteur kilométrique de la moto. On peut donc avoir le compteur pour l'étape et le remettre à zéro pour le début de la spéciale. Cet appareil peut être commandé au guidon de façon à le recaler par rapport au road book "Si je vois que mon ICO indique km 429 alors que mon road-book me dit que le changement de direction où je me trouve est au km 426, alors je peux diminuer le compteur de mon ICO à 426 pour repartir sur une bonne base".


A gauche enfin, on trouve le répétiteur de cap. Cela permet bien entendu de suivre le road book Quand un pilote est sur une piste, il suffit de la suivre. Mais lorsque l'on est dans le désert, seul le cap est utilisable pour ne pas perdre sa route et retrouver les White Point. "Mais il faut quand même garder un visuel parce que des fois, tu ne peux pas suivre le cap à cause d'un obstacle. Il faut donc faire attention de ne pas se retrouver sur des parallèles".


Voilà de quoi partir dans le désert de manière plus sereine. Merci à Hugo Payen pour les explications. Tout l'équipe de Caradisiac Moto s'associe pour lui souhaiter bon courage.


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