Des 250 Kawasaki made in Bud Racing

Pour les amateurs de belles mécaniques, on continue notre tour d'horizon en restant chez Kawasaki après les 450 KXF de Boog et Paulin.

Pour cette saison 2012, le Team Kawasaki Rockstar Bud Racing s'est recentré sur la catégorie MX 2 en championnat du monde de motocross.

Le jeune pilote « maison » Dylan Ferrandis, après quelques belles démonstrations en Europe MX 2 où il a aligné 5 victoires de manches consécutives l'an dernier, est passé en mondial.

À ses cotés, Valentin Teillet, le Vendéen après deux saisons parsemées de blessures repart à la conquête d'un gros résultat. Il est actuellement second du championnat de France Elite MX 2.

Dylan et Valentin ont chacun une 250 Kawasaki très efficace, l'épreuve de l'Elite à Ernée a été l'occasion de rentrer sous l'auvent du Team voir de près les Kawa Bud.

En partant d'une base de 250 KXF stock fournie par Kawasaki Europe, les motos sont assemblées et préparées de A à Z dans les ateliers Bud Racing.

Le moteur fait l'objet d'une refonte totale, le motoriste « maison » effectue un gros travail sur la culasse, piston, embiellage, arbres à cames, vilebrequin, tout est changé alors que boite et embrayage restent d'origine. Le résultat apporte un moteur plus puissant d'une part mais la recherche va sur le couple, la force, la traction, toute modification devant être exploitable.

Comme l'an dernier, une pompe à eau à plus gros débit remplace l'origine et un silencieux HGS est installé au bout d'un collecteur Bud.

Les suspensions proviennent de l'usine Showa, la fourche de 49 de diamètre (serrée dans des tés Bud) et l'amortisseur passent dans les mains de Sébastien Dassé, le frère de Stéphane, qui va retoucher puis adapter au mieux les éléments aux besoins de chacun des pilotes.

Un réservoir alu prend place dans le cadre 2012 et l'habillage qui l'entoure n'est autre que la pré-série des 250 KXF 2013.

Les roues sont selon le cas, avec des moyeux en magnésium fournis par l'usine Kawasaki ou des modèles Bud taillées dans la masse bien entendu. On ajoute des jantes DID spéciales, des étriers Nissin qui pincent des disques Braking et une multitude de pièces, cale-pieds accrocheurs, durites, guidon, selle, etc.

Les motos de Valentin et Dylan sont identiques, adaptée chacune à son pilote, juste une biellette de suspension différente permet d'abaisser un peu celle du Vendéen.

Au final une moto très « Made in France » complètement aboutie à voir en seconde page.