Dyson aspire à l'automobile

Et puis Dyson ne fait pas n’importe quel aspirateur. Ses engins ménagers n’ont pas besoin d’un fil pour être alimenté tandis qu’ils peuvent tout autant se passer de l’homme. Ils sont en effet équipés de capteurs pour se repérer, et cartographient totalement la pièce pour savoir où passer de manière efficace. Bref, une batterie pour se mouvoir et suffisamment de technologie pour être autonome. L’avers et le revers de l’automobile de demain.

Dyson a donc ce qu’il faut pour faire une auto. Mais ce n’est pas donné. Là aussi, la solution semble avoir été trouvée. Les autorités britanniques ont en effet révélé que « le gouvernement financerait Dyson pour qu'il développe un nouveau véhicule électrique à batterie depuis son siège social de Malmesbury, dans le Wiltshire ». Un document publié dans le cadre du plan national d'infrastructure qui n’a pas échappé au quotidien The Guardian. Le Royaume-Uni financerait le projet à hauteur de 220 millions d'euros, créant plus de 500 emplois, essentiellement d'ingénierie.

Suite à cette révélation, le passage a été biffé pour ne laisser apparaître qu'une référence à une subvention de 20 millions d'euros soutenant « la recherche et le développement pour la technologie des batteries ». Certes, mais le courant est passé. D’ailleurs Dyson annoncé l'année dernière son intention d'investir 1,27 milliard d'euros dans la technologie des batteries au cours des 5 prochaines années. L’enseigne a aussi fait l'acquisition d'un spécialiste des batteries qui aurait « développé une avancée capitale » dans le domaine. Une débauche financière que l’on a du mal à voir seulement consacrée à la seule cause de l’aspirateur.