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2. Essai - Aprilia Tuono V4R APRC : Fucking Machine !!!!!

Essai - Aprilia Tuono V4R APRC : Fucking Machine !!!!!

Lorsque nous l'avons vu pour la première fois au salon de Milan en 2010, la toute dernière Tuono avait fait sensation. Bien sûr, il y a ceux qui ont été interloqué par une bouille si particulière qui n'est pas sans rappeler les insectes et il y a les autres qui, comme moi, voyaient un peu plus loin que son physique…


Quand une RSV4 Factory se met à nu, cela donne donc un Tuono V4R. Laissant ainsi libre les entrailles d'une bête que l'on connait déjà en version full, dans sa version Factory mais aussi APRC SE. En passant de la Superbike au roadster, le quatre cylindres en «V» à 65 degrés de l'Italienne se voit priver de 13 canassons pour nous sortir 167 chevaux hors de nos frontières. Mais, bien que notre Tuono reçoive une plaque Italienne, on se contentera des 106 pure-sangs disponibles sur cette version castrée. Rapide pression sur le bouton magique et le V4 s'anime laissant échapper une sonorité de diva. Bellissima !!!!


Main de fer, gant de velours…

Il faut que je vous avoue un truc, l'Aprilia Tuono V4R APRC ferait presque une bonne machine pour tous les jours. Sisi, j'vous jure !! Pour cela, il faudrait juste qu'elle chauffe un peu moins en ville, que le rayon de braquage ne soit pas celui d'un bus accordéon et que la selle soit plus confortable qu'un bloc de granite. C'est le constat après 500 bornes à sillonner en long en large et en travers la très sélective région parisienne et les routes viroleuses de l'ouest parisien.


Essai - Aprilia Tuono V4R APRC : Fucking Machine !!!!!

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Alors bien entendu, on peut la trouver légèrement raide mais ce sont ses gènes de Superbike qui veulent ca. Mais l'amortissement, intégralement confié à Sachs, assure son office en gommant les imperfections de la route tout en permettant de jouer avec les nombreux réglages disponibles (précontrainte ressort, attaque et détente). Le freinage, lui non plus, ne soulève aucun reproche. Un ou deux doigts sur le levier suffisent pour actionner les deux étriers Brembo à fixations radiales et gentiment freiner l'italienne. Par contre, tant qu'à l'utiliser tous les jours de l'année, on aurait aussi bien voulu bénéficier d'un ABS aussi efficace que le reste de la moto, histoire de ne pas tâter le goudron sur une dérobade de la route avant.


Essai - Aprilia Tuono V4R APRC : Fucking Machine !!!!!


Mais la Tuono V4R APRC, c'est pas seulement pour aller chercher le pain à la boulangerie de coin entre deux épisodes des feux de l'amour, c'est fait aussi pour envoyer un peu de pâté et fumer le boudin arrière (pas ceux de la charcuterie voisine)…


Main de velours, gant de fer…

Il faut que je vous avoue aussi que ce Tuono là, c'est pas pour le «tatas» en ballerines. Quand on a envie de souder comme un goret, il faut que l'horizon soit un minimum dégagé tellement le V4 envoie du bois d'arbre. Si sous les 6 000 tours, il est disponible et parfaitement apprivoisable, une fois passé cette étape, la sonorité change… devenant plus rauque, plus racée, plus virile… indiquant que les choses sérieuses commencent. Le V4 délivre alors une poussée virile vous envoyant les incisives à la place des dents de sagesse et pourtant on n'est qu'en version Française… Après 10 000 tours, la courbe de puissance s'effondre. Mais on s'en contre fout, on est sur route alors on roule au couple, on profite du paysage en regardant s'il n'y a pas des boites grises sur le bord des routes…


Essai - Aprilia Tuono V4R APRC : Fucking Machine !!!!!


Mais je ne vous ai pas parlé du système APRC !!! Limite faute professionnelle là… Alors l'APRC, c'est ni plus ni moins que votre ange gardien baptisé Aprilia Performance Ride Control (APRC, donc). Ce système contrôle un antipatinage (ATC) réglable sur 8 niveaux et déconnectable, indispensable pour éviter que l'arrière passe devant, un «anti-wheeling» (AWC) réglable sur 3 niveaux et déconnectable permettant de garder la roue avant au sol même en soudant comme un sourd, un Launch Control (ALC) comme les pros qui roulent en Superbike ou en GP et enfin un shifter (AQS), la meilleur invention depuis la machine à gaufres. C'est un système au non barbare qui permet de passer les rapports à la volée sans débrayer et sans couper les gaz. Si on comprend son utilité sur piste, il faut avouer que c'est aussi du bonheur sur route. Revers de la médaille, le point mort était un peu chaud à trouver. Et que dire de la consommation de cette brèle… on regrette que ca ne dure pas plus de 120 bornes avant d'allumer la réserve et que, du coup, le tableau de bord affiche une conso moyenne supérieure à 10 litres. Faudra penser à prendre des actions chez Total…


Photos : Eddy Clio


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