Essai Harley Davidson Fat Bob 2014 : l’excellente surprise

Dénommer une moto littéralement dans le texte « bob le gras ou bob le gros », il fallait commercialement oser !

Hormis cette traduction douteuse, la Fat Bob a été développée dès 2008 pour séduire une clientèle européenne et populariser le courant minimaliste « Bobber » caractérisé par des coloris mats, un train avant énorme et des garde-boue tronqués.

Plébiscitée au niveau des ventes, la Fat Bob représente dans la gamme Harley la grosse cylindrée à l'état brut. C'est pourquoi, elle nous revient en 2014 avec des retouches de relooking, un nouveau moteur pour nous emmener selon Harley : "plus loin dans le domaine du Dark Custom ».

Vaste programme....

Mais c'est quoi le « Dark Custom » pour les non initiés ? Juste en théorie des machines conçues par des motards qui recherchaient initialement une moto utile, deux roues pour rouler principalement au quotidien et exclure volontairement les œuvres d'art à exposer et à astiquer. Le résultat d'heures de travail dans de sombres garages, une bière dans la glacière et la musique à « donf ». La perfection dans les courbes, l'attitude et l'allure. Équilibrée. Épurée. Subtile.

Ça c'est la théorie et le discours marketing, parce que dans la réalité, la Fat Bob, c'est le gros 103 cubic inch de 1690cm3, 320 kgs en ordre de marche et un empattement de 1620mm. Et si on devait s'arrêter à ces mensurations, les apparences catalogueraient cette machine dans le clan des mastodontes qui en imposent.

Mais ne vous y fiez pas, en réalité, l'habit ne fait pas le moine....