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3. Essai Harley-Davidson Fat Boy Special: La route - « The World is mine »

Essai Harley-Davidson Fat Boy Special: Un coeur gros comme ça !

Sous ses airs rétro, le « Fat Boy Special » est tout à fait contemporain. Ainsi, pour lancer la salle des machines, 1 584cc tout de même, il suffit d'avoir la clé dans sa poche, qui sera reconnue par le garde à l'oeil rouge qui clignote sur le réservoir. Tourner le bouton mis sur la console d'instrumentation centrale à gauche, un peu genre machine à laver d'ailleurs, appuyer sur la gâchette de lancement posée sur le guidon côté droit, et la mise à feu s'opère.


Un claquement vous met au garde à vous avant d'entendre la voix tant caverneuse que sensuelle de l'engin. Aucune vibration ne vient altérer ce sentiment instantané de sérénité et de puissance qui vous envahit. Il ne reste plus qu'à s'installer sur la selle posée à 680 mm du sol, à se saisir du nouveau guidon proposé pour ce millésime 2010 et se lancer en posant bien ses pieds sur les véritables marches proposées à cet effet.


La première chose qui étonne dès les premiers mètres parcourus, c'est que l'on oublie parfaitement le fait que l'on est sur un engin pesant 313 kilos à sec. Les commandes sont douces et tout de suite, le balaise met à l'aise. Un sentiment de convivialité qui va un peu s'estomper dans le trafic urbain qui rappellera son gabarit avant de signaler son poids. Celui-ci étant placé très bas, ce n'est pas un souci majeur, tout comme le comportement moteur. Mais on comprend vite qu'il lui faut plus d'espace. Se faufiler entre les caisses, ce n'est pas franchement son truc. Le Fat n'est pas un rustre, il attend son tour. Et puis se faire mater, ce n'est pas si désagréable au final. Vite, rocade !


Essai Harley-Davidson Fat Boy Special: Un coeur gros comme ça !

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Grande ligne droite, gaz ouvert. Quelle divine sensation. Le couple de 120 Nm à 3 300 tr/mn fait son office et il le fait bien. Ça dégage vite, on monte les rapports instinctivement en restant dans cette plage basse jusqu'à la sixième et les bras s'allongent comme le sourire tandis que le Twin Cam 96B vous enivre de sa symphonie gutturale. Et vous voilà parti à la conquête d'un Monde qui s'ouvre grand à vous. Enserrant le réservoir de 19,5 litres nappé d'un noir brillant, assis assez bas avec les mains posées sur un guidon baptisé « mini beach » vous ne ressentez que très peu les turbulences aéro et jusqu'à 140 km/h, rien à signaler.


Côté châssis, la tenue de cap est souveraine. Aucune aspérité ne vient perturber la marche triomphale, le vent ne fait rien dévier d'un millimètre, et côté suspension, bien cachée sous le châssis, on fait son boulot suivant les canons actuels ce qui rend la bête définitivement intemporelle. Voici un sens giratoire dont une sortie va nous envoyer sur de la départementale. L'entrée se fait correctement mais au moment de donner sa partition dans le carrousel le « Fat Boy » rechigne un peu et surtout racle très facilement du côté gauche. Qu'importe, on joue des gaz et on file vers la verte, sur des routes au revêtement un peu moins parfait.


Et il s'en sort bien le bougre sur ces départementales. Il ne la jouera pas à la Jean Yann dans son sketch sur le permis. Le Fat aime les départementales. Il ne talonne pas, il avale sans gémir les reliefs de circonstance et son freinage, sans jamais offrir une sensation de mordant, fait parfaitement son office. Somme toute, le confort global est tout à fait acceptable compte-tenu du genre. Du moins pour le pilote.


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