Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

2. Essai Harley-Davidson Low Rider S 2016 : un côté "The Distillers"

Essai Harley-Davidson Low Rider S 2016 : une punk séductrice

Même si le gabarit ne vous paraît pas si imposant, il faudra tout de même se mettre dans l'idée que cette Low Rider fait plus de 300 kilos à l'arrêt. Si la hauteur de selle de 685 mm joue en votre faveur sur les manœuvres à l'arrêt, en revanche la position bras en avant et un guidon tractant le poids d'un âne mort vous fera faire quelques séances de sport si, comme moi, vous possédez la force d'une crevette grise. Heureusement un coup de première vous sauvera la mise.


Tout comme beaucoup de Custom, la ville n'est absolument pas son terrain de jeu favori. Il faudra considérer l'utilisation de la S comme ponctuelle et en dépannage. Pas tant à cause de son gabarit, mais le mélange de la chaleur dégagée par le moteur et un embrayage digne d'une séance de torture. Si cette moto est sexy aux yeux des passants, le plaisir de conduire ce custom en ville se limitera aux grandes avenues. En revanche, on apprécie la sonorité rauque qui se dégage du bicylindre dès les bas régimes. On n'ose imaginer ce que ça peut donner avec un changement de pot d'échappement.


Il ne faudra que peu de temps pour chercher très vite à sortir de la ville pour profiter des belles routes de Provence. Et là, on constate que comme sur toutes les Harley qui possèdent le tableau de bord sur le réservoir : c'est beau, c'est esthétique, mais alors ce n'est absolument pas pratique, car il faut baisser la tête pour regarder sa vitesse ou toute autre information. Il faut donc apprendre à rouler à l'ancienne à l'oreille et se passer de l'indicateur de rapport engagé. Les novices pourront être frustrés sur ce point.


Essai Harley-Davidson Low Rider S 2016 : une punk séductrice

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/


C'est sur les portions roulantes, que tout le charme de cette « S » se révèle et plus en particulier son moteur. Le couple de 15,6 daN.m se révèle grâce à l'allonge très courte et tracte dès 2000 tr/min et cela devient vite un vrai plaisir de le pousser sur chaque rapport, même si à l'inverse il est tout à fait possible. Passé l'appréhension du gabarit, ce Low Rider se révèle au contraire très facile à conduire et enchaîne les courbes sans difficulté avec en plus l'avantage des relances à n'importe quel rapport et régime moteur. Et le petit plus, c'est que la position « badass » est aussi confortable pour bon nombre de gabarits. Et à en voir, les confrères se battre pour prendre cette machine confortent dans l'idée qu'elle sait séduire par sa conception dynamique.


Sur les lignes droites, on se doute vite qu'il n'y a pas vraiment de quoi chipoter. Elle maintient le cap avec douceur, les dépassements ne sont qu'une simple formalité et les nids-de-poule sont suffisamment absorbés par les suspensions pour épargner les dos délicats. On apprécie les efforts de la marque sur ce point. Le jeu de taper dans le moteur est très plaisant, mais attention, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit de rapports très courts (5000 tr/min) et qu'il ne se sera pas rare d'arriver au plafond d'un rapport et de sentir la coupure brusque du moteur, essentiellement sur les 3 premiers rapports. Une sensation désagréable d'un moteur qui s'étouffe.


Essai Harley-Davidson Low Rider S 2016 : une punk séductrice


Autre mise en garde : le freinage. Force est de reconnaître qu'Harley a fait de nombreux efforts ses dernières années pour améliorer le mordant du système de freins, déjà par la présence de deux disques à l'avant. Nous sommes loin des versions d'il y a ne serait-ce que 10 ans et qui donnaient des frayeurs à beaucoup de bikers, mais il faudra anticiper un minimum ses freinages sur des rythmes soutenus, encore heureux que l'ABS veille. Dans tous les cas, la garde au sol vous rappellera que vous êtes sur un custom et calmera des élans de sportivités (zut !).


Dernier point et non des moindres, le voyage. Tout bon biker aime enchaîner de la borne. De ce côté-là, rien à signaler pour le pilote, mais ça se gâte pour le passager puisqu'il n'est absolument pas prévu de pouvoir l'emmener. Si vous n'êtes pas égoïste, il faudra donc taper dans l'énorme catalogue et mettre un peu de sel sur sa facture.


Essai Harley-Davidson Low Rider S 2016 : une punk séductrice


Photos (50)

SPONSORISE

Actualité Harley Davidson

Toute l'actualité

Commentaires ()

Déposer un commentaire