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3. Essai Kawasaki VN 1700 Voyager ABS - La route: Les avantages sans les inconvénients

Essai Kawasaki VN 1700 Voyager ABS: Quand Akashi s'en prend à Milwaukee

Essai Kawasaki VN 1700 Voyager ABS: Quand Akashi s'en prend à Milwaukee


Dès la mécanique lancée, on sait déjà quel va être l'écueil de ce Voyager. Son manque de personnalité mécanique, un déficit frustrant de supplément d'âme. Le moteur distille ce qu'il faut en vibrations mais les Japonais n'ont décidément pas trouvé le fabricant de la salle acoustique qui fait toujours le bonheur d'Harley-Davidson. C'est simple, il n'inspire rien au tympan. Et c'est franchement dommage.


Première enclenchée. Toute la rue profite du bruit du verrouillage. On arrive même à faire tourner des têtes, certaines s'étant sans doute persuadées d'un choc. Faire bouger les un peu plus de 400 kilos de la bête est moins difficile que la fiche technique aurait pu le supposer. Le tête de fourche est monté sur le cadre si bien que l'on ne ressent aucune lourdeur, on est bien assis, le centre de gravité est bas et avec peu de vitesse on arrive à manœuvrer l'ensemble avec le minimum d'attention. En ville, le Voyager fait moins gros qu'il en a l'air, ce qui lui vaut un bon point.


Sur route, l'ouverture en grand de la commande électronique des gaz ne provoquera rien de spécial. Avec 73 ch à fournir, ce VN 1700 ne fait pas de miracle. Sur les nationales, il faudra bien calculer ses distances pour des dépassements qui paraitront longs comme un jour sans pain. Mais bon, sa vocation est ailleurs et si on en est à ergoter sur les watts, c'est que l'on s'est rendu compte que la périphérie est apte à encaisser plus de canassons.

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Contrairement à sa cible, en effet, cette Kawasaki a un châssis bien plus neutre et un freinage de très bonne facture. Du coup, elle paraît sous-motorisée car on sent que l'on peut augmenter le rythme sans appréhension. Enfin presque, car les cales pieds rappellent une garde au sol minimaliste. Non pas, une fois encore, dans le genre, mais au regard, toujours, des excellentes qualités dynamiques du brêlon.


Essai Kawasaki VN 1700 Voyager ABS: Quand Akashi s'en prend à Milwaukee


Le freinage est dosable, rassurant, efficace et jouit du système coactif K-ACT avec ABS. La répartition est idéale et en duo, le passager s'en félicitera en ne ressentant aucun à coup. Au passage, pour faciliter le guidage de la moto en virage serré et lors des demi-tours, la fonction coactive n'intervient pas si le freinage de produit à moins de 20 km/h. De même, la fonction ABS est inhibée à moins de 6 km/h.


Le terrain de jeu de ce Voyager, c'est immanquablement l'autoroute. Passer la sixième « over drive », mettez le « cruise control » et avaler les kilomètres derrière le grand pare-brise qui protège idéalement, même si, sous le soleil, il a tendance à agacer par certains éclats. Comme on doit s'occuper, on détaille le véritable tableau de bord, complet, avec un côté tradition qui se marie justement à une partie numérique. Indicateur de rapport engagé, trips, jauge à essence, entre autres, tout y est, y compris la radio.


Si vous avez un IPod, vous pourrez le brancher à partir de l'une des utiles boites de rangement situées de par et d'autre du poste de commande. Avec tant de possibilités, et dans un tel environnement, vider le réservoir de 20 litres ne sera guère fatigant. Dernier raffinement les pare-jambes comportent des ouïes qui permettent de moduler l'arrivée d'air aux membres inférieurs. Mais au guidon, il n'y aura rien pour chauffer les mimines.


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