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2. Essai Mash Black Seven 125 : partie-cycle classique

Essai Mash Black Seven 125 : la nouvelle référence ?

Béquillée sur la centrale, la dernière production de la SIMA dévoile une silhouette bien proportionnée, ici nous ne parlerons d'aspect ‘'squelettique''. La selle culmine à 780 mm de hauteur, ce qui en fait une moto accessible à toutes les morphologies. Les deux pieds bien à plat sur le sol, tandis que le large guidon type Fat Bar assure une position du buste quasiment droite. En revanche, l'espace à l'entrejambe posera quelques problèmes aux petits gabarits avec une certaine gêne ressentie après seulement quelques kilomètres parcourus.


Essai Mash Black Seven 125 : la nouvelle référence ?


Sur le plan technique, la Black Seven se dote d'une partie cycle dans la pure tradition pour ce type de moto. Mash fait dans la simplicité et la sobriété : la suspension avant repose sur une fourche inversée ø 37 mm recouverte de soufflets de protection, tandis que l'amortissement arrière est confié à une paire d'amortisseurs à bonbonnes de gaz séparées. L'ensemble s'avère particulièrement efficace notamment sur les routes sinueuses au revêtement fastidieux comme nous avons pu le tester lors de notre prise en main dans les montagnes Corse. Le plaisir de conduite arrive rapidement car une simple poussée sur le guidon suffit à prendre un peu d'angle. La Black Seven ne montre aucun signe de louvoiement de la part du train avant, la petite sino française maintient le cap avec précision et la rigidité du châssis fait merveille lorsque la chaussée se dégrade. Les jantes 17 pouces participent grandement à la bonne tenue de route. Petit bémol à mettre à l'actif des pneumatiques car si les gommes d'origine asiatique montées en première monte offrent un bon grip, il faudra se méfier sur les chaussées glissantes et sur les imperfections où tout simplement changer les pneus. Enfin, le système de freinage se matérialise par un imposant disque avant ø 300 mm pour ø 220 mm à l'arrière. A l'instar de l'ensemble de la gamme 2017, la Black Seven dispose du freinage couplé avant/arrière arrière comme l'exige la norme Euro 4 qui rentrera définitivement en vigueur dès le 1er janvier 2017 (la norme impose pour la cylindrée 125 d'être dotée soit de l'ABS soit du freinage couplé). Sur la Black Seven, la puissance est répartie à 70 % sur l'avant et 30 % sur l'arrière. Ainsi le lever droit actionne uniquement le disque avant, alors que la pédale au pied droit diffuse la puissance sur les deux disques. Le sentiment de sécurité prédomine car le mordant est bien présent et mieux réparti qu'auparavant.


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Essai Mash Black Seven 125 : la nouvelle référence ?


Côté motorisation, là encore, les changements sont nombreux : le cadre tubulaire hérite du monocylindre 4-temps sous licence Suzuki depuis 1985. Ce bloc à la fiabilité éprouvé répond à l'homologation Euro 4 grâce à une alimentation par injection d'origine américaine DELPHI. Refroidi par air, il conserve une puissance identique à l'ancienne génération soit la bagatelle de 11,6 chevaux à 8750 tr/mn mais abandonne son kick de secours. Une pression sur le démarreur électrique suffit à faire ronronner le 4-temps, difficile de ne pas percevoir une certaine discrétion mais il a gardé cette sonorité feutrée. Lors de notre prise de contact effectuée sur un parcours d'une cinquantaine de kilomètres sur les routes sinueuses de Corse, nous n'avons pas pu relever la consommation réelle, ni effectuer de vitesse de pointe, mais nous avons pu apprécier à sa juste valeur les velléités du moteur avec des reprises honorables à bas-régime. L'alimentation par injection en lieu et place du carburateur d'antan apporte une plus large plage d'utilisation et gagne en souplesse avec en prime la suppression quasi totale de vibrations dans les cale-pieds excepté à haut régime. On retiendra tout de même une boite de vitesses à 5 rapports un peu récalcitrante notamment pour le passage au point mort, mais rien de rédhibitoire.


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