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2. Essai Midual Type 1 : un astre pas comme les autres

Essai Midual Type 1 : l'aphélie de l'univers moto

Et nous avons donc eu plus que de la chance pour cet essai. Car non seulement le temps nous a offert une accalmie et quelques rayons de soleil entre deux nuages, mais Midual nous a offert la chance d'essayer l'un des deux prototypes qui ont servi au développement et d'une valeur inestimable aux yeux de son propriétaire. De quoi avoir l'angoisse de la mettre par terre sur une manœuvre maladroite.


C'est d'ailleurs le mélange de pression et d'impatience qui rend la prise en main assez compliquée et qui oblige le pilote à prendre toutes les précautions possibles dès que l'on tente une manœuvre mais pas seulement. Malgré la faible hauteur de selle de 800 mm, la largeur de la selle est telle que les petites jambes se retrouveront à faire le grand écart. Heureusement que l'empattement est bon ce qui facilitera les manipulations à l'arrêt. La répartition des 239 kilos de la machine en état de marche est également bonne et contribuera à rendre à l'aise le pilote au bout de quelque temps.


Essai Midual Type 1 : l'aphélie de l'univers moto


La position se révèle plutôt sur l'avant avec un guidon assez large, les jambes repliées sur des cale-pieds signés de la marque. Petite astuce, le positionnement des pots d'échappement fait que le talon de la botte vient toucher le collecteur, mais le souci du détail aidant, Midual a placé une platine au-dessus du pot et ainsi cela fait de très bons points d'appui pour les pieds et permet un confort inédit sans risque de trace de botte fondue. Il faudra se faire aussi au positionnement des rétroviseurs qui se trouvent au niveau des genoux, et croyez-moi, c'est une habitude à prendre de regarder aussi bas pour voir ce qu'il se passe derrière soi.

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Essai Midual Type 1 : l'aphélie de l'univers moto


On tourne la clé du démarreur placé sous le réservoir, on enfonce le bouton du démarrage anodisé à l'image des supercars et on attend que le moteur prenne vie. La moto se met à vibrer légèrement et on tend l'oreille pour se laisser bercer par la sonorité du bicylindre. Aucune inertie à l'usage, pas un poil de couple de renversement aux accélérations. On prend toute l'ampleur du soin apporté dans les détails. Rien n'a été laissé au hasard. Et les kilomètres défilant confirmeront cette impression. Assez sobre sur le ralenti, le son prend vie par paliers : de 2000 à 5000 tr/min il devient plus grave et rauque, et au-delà des 6000 tr/min, il change encore et devient plus rageur, se déployant à pleins poumons dans une augmentation de vibrations pas désagréables jusqu'à la zone rouge. Mais là où le flat twin sort ses cartes, c'est au moment où l'on pourrait s'attendre à ce qu'il cogne, et c'est la douceur qui prend le dessus. Olivier Mity, le créateur, me pousse même à me mettre en 6ième à 50 km/h et d'ouvrir en grand pour me rendre compte qu'il n'y a aucuns à-coups sur les bas régimes. Et de plus il offre une bien plus grande allonge qu'un bicylindre. Bref, pour faire court c'est le parfait mélange entre les reprises d'un bi, la souplesse d'un trois cylindres et l'allonge d'un 4 cylindres. Midual a trouvé un compromis qui permet de profiter du paysage autant que de monter le rythme à des vitesses pas très orthodoxes.


Essai Midual Type 1 : l'aphélie de l'univers moto


Et la partie cycle dans tout ça ? Et bien à l'image de la motorisation, elle est aussi un paradoxe qui envoie certains signaux mais qui ne révèle pas les bons. A voir la machine comme ça à l'arrêt, avec un cadre massif et les lignes désignées sans un seul morceau de plastique, il faut reconnaître que la première idée qui nous vient en tête est : « cela va être une enclume à conduire ». Et là encore, elle surprend sur le travail d'optimisation des masses. Dès que l'on prend de la vitesse, le poids s'efface pour laisser place à une étonnante homogénéité. Le cadre rigide se mêle très bien au comportement agile et rappellera sans nul doute le pilotage type d'un Cafe Racer, le guidon bracelet en moins bien évidemment. Le choix de Ölhins FGTR de 43 mm de diamètre et d'un monoamortisseur TTX36 (fait sur mesure) assure une excellente remontée d'informations au pilote sans pour autant négliger son confort. Certes la Midual demandera un petit temps d'adaptation pour prendre la pleine mesure de son comportement, mais une fois les paramètres intégrés, elle pousse au vice et cherche à vous emmener plus loin en vous susurrant à l'oreille : « viens jouer avec moi ! ». Et quand le système de freinage est signé Brembo, on sait que l'on peut ouvrir en grand sans se demander comment on va s'arrêter, surtout quand le feeling sous le levier est excellent.


Et sans surprise, la chose qui pourra marquer le plus un propriétaire d'une Midual, au même titre qu'un possesseur d'une machine d'exception, est le facteur discrétion… ne comptez pas passer inaperçu à son bord. Les yeux exorbités des passants, les grands signes, les coups de klaxon et les discussions aux feux rouges seront votre quotidien. Olivier Midy nous a même confié s'être fait arrêter par les douanes juste pour que ces messieurs puissent admirer la belle. Et sur Angers, ville de naissance de la marque, il paraît que c'est pire qu'ailleurs. Certains aimeront, d'autres un peu moins, mais il faut bien avouer que c'est plaisant pour l'ego de ne pas rouler avec la moto de Monsieur et Madame tout le monde.


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