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4. Essai Moto Guzzi Aquila Nera: Avec la Bellagio on change d'époque

Essai Moto Guzzi Aquila Nera: L'aigle noir a plané sur Rome

Même en noir, la Bellagio ne cache pas son jeu. Sa plastique se démarque des deux précédemment citées et pour cause, elle est d'un autre temps. Avec la California et la Nevada, ont peut dire que l'on a un parfum de la belle époque. La Bellagio, ce sont les temps modernes. La mécanique d'abord est un vaillant 935.6cc qui délivre les mêmes 75 ch que la Calif. Mais on est loin des chevaux de trait de cette dernière. Ici, ça respire plus, ça sonne différent et ça veut mordre l'asphalte et non plus le caresser. Six rapports, une commande d'accélérateur plus réactive, on change de registre.


Le côté sombre de l'ensemble finit par achever ce sentiment de rebelle intransigeant. La Bellagio c'est une anticonformiste et il n'y a qu'à étudier son tableau de bord baroque pour s'en persuader. Du digital se mariant avec un ensemble classique aux chiffres tout droit piqués au réveil de grand-mère, tout en oubliant le compte-tours, il fallait oser. Le guidon est lui-même une recherche géométrique et les deux échappements rejetés sur le côté finissent par convaincre que cette Guzzi ouvre une voie pour la marque. Celle-là même qui mène tout droit à la confrontation avec un certain Sportster.


Essai Moto Guzzi Aquila Nera: L'aigle noir a plané sur Rome


Prendre d'emblée en main la Bellagio amène à revoir ses gammes. On a perdu en homogénéité ce que l'on a gagné en caractère, on a un heureux surplus d'agressivité mais on a moins de facilité. Notamment lorsqu'il faut braver les enchaînements serrés, même si la position de conduite est bonne et la répartition des masses sans reproche. Au risque de provoquer des cris d'orfraie, au déclenchement des feux en essorant la poignée des gaz, c'est un peu comme si vous descendiez d'un Fat Bob pour s'en aller dompter un V Rod. Sauf que la Bellagio est bien ancrée dans sa culture européenne qui plus est versus latine ce qui la rend vraiment attachante sur nos routes. On a du mal à se convaincre que la bête ne revendique que 75 ch, surtout avec plus de 200 kilos à sec.

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Le duo est possible mais il faudra prendre garde à des suspensions sèches à l'abord des vilains raccords de bitume. La selle, n'est pas non plus un monstre de confort. Mais de tout cela, on s'en rend compte en descendant de la moto. Car on a roulé avec un tel plaisir avant, que l'on a fini par oublier cet aspect des choses que le fessier vous rappelle à la pause.


La boite est sans aucun doute la meilleure des trois modèles mis à disposition tandis que le freinage est à la hauteur côté puissance. Son dosage demandera plus d'application. Le turbulent de Mandello Del Lario vous demandera de vous alléger de 9 990 euros avant de vous autoriser à le chevaucher.


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