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2. Essai Orcal Astor 125 : old school mais élégante

Essai Orcal Astor 125 : le segment néo-rétro en pleine mutation

Béquillée sur la centrale sur le vieux port de la cité phocéenne, l'Astor dévoile une ligne bien proportionnée et l'on ne parlera pas d'aspect ''squelettique'' loin de là ! les rayons du soleil se réfléchissent sur la peinture vernie faisant ressortir une brillance du plus bel effet. L'Astor ne laisse pas indiffèrent, et ses atouts charmes décuplent l'envie de venir la contempler. Preuve en est, le nombre de badauds qui se sont arrêtés devant pour une photo souvenir. Nul besoin du mode d'emploi pour s'introduire à bord, la hauteur de selle culmine à seulement 780 mm, ce qui fait de ce véhicule, un produit accessible à toutes les morphologies. Les deux pieds touchent le sol et la largeur du guidon ne gêne en aucun cas les prises d'angle. De plus, les genoux restent parfaitement calés dans les En revanche, la selle longiligne et étroite ne brille par son confort après quelques kilomètres parcourus.


Essai Orcal Astor 125 : le segment néo-rétro en pleine mutation


Techniquement, l'Astor fait dans la simplicité et la sobriété, mais l'efficacité prime : fourche télescopique ø 37 mm recouverte de soufflets de protection, deux amortisseurs réglables en précontrainte sur quatre positions et la cerise sur le gâteau, un disque avant ø 300 mm pincé par un étrier double piston et un disque arrière ø 210 mm à étrier simple piston. L'ensemble demeure particulièrement efficace et sain, pas de louvoiement de la part de la fourche, que ce soit sur une chaussée déformée ou dans les courbes rapides. Le plaisir de conduite arrive rapidement, car une simple poussée sur le guidon suffit à prendre de l'angle, ce qui n'est pas pour déplaire. Petit bémol tout de même à mettre à l'actif des pneumatiques (monte de 110 à l'avant et 130 à l'arrière, soit des dimensions généreuses pour la catégorie), car si ces derniers offrent un grip tout à fait satisfaisant sur sol sec, il convient de se méfier sur l'asphalte détrempée comme cela a été le cas lors de notre essai où un bref mais intense orage a rendu la chaussée glissante.


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Essai Orcal Astor 125 : le segment néo-rétro en pleine mutation


Côté motorisation, la dernière-née de la DIP s'octroie les services d'un bloc éprouvé, fiable et connu dans le milieu de la moto 125. En effet, le cadre tubulaire loge le monocylindre 4-temps coiffé de deux soupapes et refroidi par air issu de la Yamaha YBR 125. Une mécanique simple, reconnaissable grâce à son imposant kick de secours en cas de faiblesse de la batterie, dont la puissance maximale libérée frôle les 10 chevaux (9,8 chevaux à 8000 tr/mn pour un couple de 9,5 Nm disponible à 6500 tr/mn). Un propulseur appréciable par son faible appétit en carburant et sa sonorité feutrée, mais qui ne se présente pas comme un foudre de guerre. En effet, il ne faut pas hésiter à descendre un rapport pour obtenir toute la quintessence du bloc. Cependant, notons la faible émission sonore à l'arrêt et les petits claquements envoûtants lors des phases de décélération. Lors de notre essai effectué en cycle urbain et autoroutier, l'Astor se défend plutôt bien dès que l'horizon se dégage. La vitesse de pointe atteint sereinement les 110 km/h compteur et l'on apprécie à sa juste valeur la quasi absence totale de vibration dans les cale-pieds. Un point positif à notifier lorsque l'on sait que la plupart des machines de cette catégorie vibrent à haute vitesse, tandis que les montées en régime se font de manière linéaires. Les suspensions arrière absorbent correctement les raccords douteux de la chaussée, cependant, nous aurions aimé un réglage un peu plus souple. Enfin, niveau freinage, le constat s'avère flatteur : les disques ralentissent promptement les 124 kilos de la machine.


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