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Essai - Renault Twingo GT EDC: jeu de dupes

La Twingo GT, forte de 109 ch, est maintenant disponible avec une boîte automatique à double embrayage. Sur le papier, l'alliance entre l'architecture "tout à l'arrière", le petit gabarit et le poids contenu promet de grands moments de conduite. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

La Twingo GT développe 109 ch, soit quasiment le double de la toute première version en 1993.
La Twingo GT développe 109 ch, soit quasiment le double de la toute première version en 1993.

 En bref

Déclinaison "sportive" de la Twingo

Moteur 0.9 TCe 109 ch

Boîte auto EDC 6 rapports

18 400 €

 Elle en jette, cette Twingo GT ! Avec sa présentation pimpante qu’agrémentent notamment sa double sortie d’échappement,  son écope latérale gauche alimentant en air son moteur implanté en position arrière (une propulsion, en plus !), ses roues de 17 pouces et son poids de 1028 kilos à vide, elle semble disposer de tous les ingrédients qui font le succès de ses concurrentes épicées, telles que les  Abarth 595 et autres Mini Cooper (toutes deux plus puissantes, certes). D’ailleurs, les logos Renault Sport disposés sur ses flancs et à l’arrière annoncent la couleur…

Le design général de son habitacle est l'une des grandes réussites de la Twingo. Par contre, l'ambiance n'a pas grand chose de sportif.
Le design général de son habitacle est l'une des grandes réussites de la Twingo. Par contre, l'ambiance n'a pas grand chose de sportif.

C’est donc relativement émoustillé qu’on prend place dans un habitacle joliment dessiné et agréablement aménagé, quoique sage dans son traitement : à l’exception du pédalier en métal et des sièges enveloppants, les connotations sportives restent rares. Autre grief au passage, la profusion de plastiques durs sur la console centrale et entre les sièges, peu en accord avec les prétentions haut de gamme de la bête (18 400 € tout de même).

Le moteur tricylindre se tapit sous le plancher du coffre. Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour les produits surgelés...
Le moteur tricylindre se tapit sous le plancher du coffre. Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour les produits surgelés...

Pour animer le tout, on retrouve le petit bloc 3 cylindres 898 cm3 déjà très répandu dans la gamme Renault, mais avec une puissance ici portée à 109 ch (pour un couple de 170 Nm). La nouveauté, c’est que celui-ci peut maintenant s’accoupler à une boîte automatique 6 rapports à double embrayage, en alternative à la version manuelle à 5 rapports déjà essayée par Caradisiac. Si la vitesse de pointe reste identique à 1 km/h près, la version automatique perd tout de même 8 dixièmes dans l’exercice du 0 à 100 km/h, réalisé en 10,4 secondes, tandis que la consommation moyenne officielle augmente d’un décilitre (5,3 l/100 km, donc).

Le démarrage s’opère à l’ancienne, c’est-à-dire en tournant la clé de contact dans son barillet (ce dont personne ne se plaindra). Le moteur émet alors un grondement sourd assez plaisant et, par la grâce de la transmission automatique qui en optimise la rondeur de fonctionnement, séduit dès les premiers mètres par sa disponibilité à bas régimes. En ville, mode Eco déconnecté, les montées en régime s’opèrent vigoureusement et sans temps mort, et c’est un véritable plaisir que de se se faufiler et de mener cette voiture compacte et agile (9,6 m de rayon de braquage) entre deux feux rouges. Un plaisir à nuancer quand le revêtement routier se dégrade : du fait de la combinaison de sa suspension raffermie et de ses grandes roues, la Twingo perd en moelleux ce qu’elle est censée gagner en précision de conduite. Vive et amusante, donc, mais peu confortable au quotidien. Et relativement gloutonne, avec ça, si l’on se fie aux 7,6 l/100 km indiqués par notre ordinateur de bord au terme d'un parcours mêlant route, autoroute et circulation urbaine.

L'écope latérale gauche contribue à l'alimentation en air du moteur et "signe" la Twingo sportive.
L'écope latérale gauche contribue à l'alimentation en air du moteur et "signe" la Twingo sportive.

C’est sans regret que nous quittons Paris l’embouteillée afin de jauger des velléités sportives de la bête. Sur petite route, la Twingo fait valoir la précision de sa direction, sa légèreté et la vigueur de ses montées en régime. Elle n’offre pas la hargne ni la sonorité d’une Abarth 595 à l’assaut du compte-tours (lequel manque d’ailleurs à l’appel), et son train avant n’a pas le caractère tranchant de celui d’une Mini, mais il y a moyen de passer de bons moments. Il est même possible d’amorcer des glissades du train arrière sans prendre de grands risques, avec un antidérapage ESP qui, bien que non-déconnectable, a le bon goût de ne pas intervenir avec trop de célérité. La boîte fait preuve de réactivité en mode automatique, même si des "temps morts" se font sentir en sortie de virage serré. Le plaisir aurait été encore amélioré avec des palettes au volant permettant d'utiliser la boîte en mode manuel, mais celles-ci n'ont pas été prévues. A la place, il faut se rabattre sur un levier qui fonctionne hélas dans le « mauvais sens » (on tire vers soi pour rétrograder). Mais en ce cas, autant se rabattre sur la version à boîte manuelle qui présente le double avantage de consommer moins et de s'afficher moins cher.

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Sur autoroute, enfin, la Twingo GT fait preuve d’allonge et, bien que très sensible au vent latéral, avale les kilomètres avec sérénité. Là ne réside pas sa vocation première, bien évidemment. Mais avouons que tenir la dragée haute à des routières quand on se trouve au volant d’une telle puce est assez jouissif.

Chiffres clés *

  • Longueur : 3,59 m
  • Largeur : 1,64 m
  • Hauteur : 1,55 m
  • Nombre de places : 4 places
  • Volume du coffre : 219 l / 980 l
  • Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
  • Carburant : Essence
  • Taux d'émission de CO2 : 118 g/km
  • Bonus / Malus : NC
  • Date de commercialisation du modèle : Mai 2017

* pour la version III 0.9 TCE 110 GT EDC.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.

Photos (24)

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