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2. Essai Triumph Trophy 1200 SE : une excellente copie

Essai Triumph Trophy 1200 SE : dévoreuse de kilométres

A peine sortie du garage, et déjà, il faut bien avouer qu'elle en impose. On est même impressionné. Comme souvent avec ce type de motos, les premières minutes sont sujettes à un peu de stress et notamment lors des manœuvres à l'arrêt et à faible vitesse. Comme beaucoup de ses concurrentes, la Trophy est massive et son poids important : 300 kg.


Essai Triumph Trophy 1200 SE : dévoreuse de kilométres


Cette caractéristique se remarque dès le premier coup d'œil car les designers ont eu la main un peu lourde en la dessinant, notamment la partie avant très large pour ne pas dire massive. À titre de comparaison, une RT apparaît nettement plus fluette, c'est pour dire.


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Essai Triumph Trophy 1200 SE : dévoreuse de kilométres


Les deux optiques sont de taille plus que généreuses et les clignotants dissimulent les rétros comme sur le RT. Il ne manque plus que les prises d'air sous les phares et la copie aurait presque été parfaite. Je sais que c'est un peu réducteur comme conclusion !


Allez, on prend notre courage à deux mains et on enjambe la bête. Malgré l'écartement important des jambes, on touche par terre facilement. Il faut dire que mon 1,80 m ne doit pas être étranger à cela.


Essai Triumph Trophy 1200 SE : dévoreuse de kilométres


Bien en place, on découvre une instrumentation complète composée de numérique et d'analogique. L'ordinateur au centre des compteurs est une mine d'informations avec l'affichage de la jauge de carburant, la température, l'heure, la température, le rapport engagé, l'autonomie, les réglages de suspensions, l'affichage de la radio, la pression des pneus, etc. On est une nouvelle fois dans la lignée de BMW.


Cette débauche de technologie signifie clairement que l'équipement est pléthorique avec notamment l'ABS, la bulle réglable électriquement, le vide-poches avec prise 12V et USB, l'antipatinage, la double béquille, le régulateur de vitesse, les poignes chauffantes ainsi que les sacoches latérales d'une contenance de 31 litres. N'en ajoutez plus la coupe est pleine ! Et pourtant non !, car il est aussi possible d'avoir la selle chauffante par exemple en piochant dans les accessoires.


Essai Triumph Trophy 1200 SE : dévoreuse de kilométres


Si la dotation ne souffre aucune critique, ou presque, l'ergonomie demeure perfectible. Ainsi, le commodo gauche est particulièrement chargé et les commandes de la radio nécessitent de lâcher le guidon. Pour une fois, le régulateur de vitesse est plutôt accessible, ce qui n'est pas le cas des warnings qui sont implantés sous les compteurs. Il faut donc prier pour ne pas tomber en panne !!!


Essai Triumph Trophy 1200 SE : dévoreuse de kilométres


Passé ces petits égarements, il est grand temps de prendre la route, terrain de prédilection de cette Trophy. Dès les premiers tours de roues, la position de conduite se révèle naturelle et confortable avec une selle moelleuse, un guidon large et des cale-pieds qui font que les jambes sont idéalement positionnées. Sans surprise, cette Trophy est animée par un trois cylindres. Il s'agit du même 1200 cc que sur l'Explorer. Sa sonorité est toujours aussi caractéristique et sa disponibilité également. Présent dès les plus bas régimes grâce à son couple de 120 Nm disponible dès 2 200 tr/min, il correspond parfaitement à la vocation de GT de la Trophy puisqu'il est possible d'évoluer sur un filet de gaz en douceur. À l'aise dans toutes les situations, il accepte aussi bien d'évoluer en dessous des 2 000 tr/min sans rechigner mais pour ceux qui voudront plus de fougue, il ne faudra pas hésiter à tourner la poignée d'accélérateur. Entre 4 000 et 6 000 tr/min, il se montre nettement plus énergique et n'hésitant pas à monter jusqu'à 10 000 tr/min. Cet agrément n'est pas seulement dû au moteur mais également à la boîte de vitesses particulièrement douce, et à la transmission par cardan qui sait se faire totalement oublier.


Essai Triumph Trophy 1200 SE : dévoreuse de kilométres


Au-delà de sa mécanique convaincante, cette Trophy bénéficie d'une partie cycle quasi irréprochable. Contre toute attente, l'une des points forts est sa maniabilité car son poids disparaît totalement dès qu'elle est élancée, même s'il faut bien reconnaître qu'elle est tout de même un peu en retrait dans ce domaine face à la R1200 RT. Bien évidemment, en ville, il est nécessaire de faire attention, notamment à la largeur si vous possédez un modèle avec des valises mais une fois et écueil évité, on découvre une moto plutôt agile avec un confort de haut vol. La protection de la bulle est ainsi presque parfaite et il n'y a que les pieds qui sentiront un peu d'air. Le confort est de haut vol même si on peut estimer que les réglages du mode normal peuvent être un peu trop ferme. Heureusement, trois modes existent (normal, confort et Sport) auxquels il faut ajouter la prise en compte du nombre de passagers et de la présence ou non de bagages. La motricité et le freinage sont exempts de défaut, tout comme la tenue de cap en virages. Bien sûr, cette Trophy est plus à l'aise sur les grandes courbes que les enchaînements de petits virages où son poids se fait ressentir, toutefois elle est loin d'être ridicule.


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