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2. Essai Yamaha MT-10 2016 : une arme ultime

Essai Yamaha MT-10 2016 : un modèle unique

Les conditions de roulage ont été particulièrement bonnes, du soleil, des routes sèches et propres et une circulation très « light ». Il sera donc difficile de faire un état des lieux dans des conditions de pluie.


Au final, le premier face-à-face avec la bête s'avère moins impressionnant que sur le papier. Le gabarit de la moto est tout à fait raisonnable pour la cylindrée, et bon nombre de motards s'y sentiront à l'aise avec une petite réserve tout de même due à la largeur de la selle (hauteur de 825 mm). En effet, les jambes courtes se retrouveront à peiner dans les manœuvres en dévers ou dans des pentes à cause de cette largeur. Pour les autres, aucun souci à relever hormis un grand rayon de braquage à prendre en compte lors des manœuvres.


À bord, la position se révèle plus droite que ce qu'annonce la « position agressive » de la marque. Il n'y aura d'ailleurs aucune fatigue physique après le roulage sur un mode plutôt soutenu. Il restera seulement l'engourdissement du fessier pour rappeler que pour faire de la borne, il faudra absolument investir dans une selle confort. Les mains s'ajustent automatiquement et on se sent bien. À bien noter, il faudra prendre le temps de régler correctement ses rétroviseurs sous peine de ne voir que ses bras.


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Le bruit du Crossplane passe au final assez inaperçu pour le pilote, en revanche pour les passants, la sonorité est bien particulière et on aime. Les premiers kilomètres se font sans difficulté notable, le choix du mode Standard se révélera très vite, au fil de la journée, le choix le plus cohérent, tant le mode B et A renvoie des à-coups dès que l'on touche à la poignée des gaz. C'est aussi sur les premières minutes de roulage que l'on se rend compte, qu'avec une moto pareille, on peut voir le nombre de ses points de permis fondre comme neige au soleil. 1re, 2e, 3e, on se retrouve satellisé dès 3500 tr/min et passé les mi-régimes, le diable sort de sa boîte. La tête de fourche diminue franchement les sensations de vitesse, ce qui ne contribue pas à être sage. Le travail de Yamaha sur son moteur est particulièrement réussi. L'ensemble moteur/TCS et anti-dribble donne à la MT-10 le pouvoir de jouer sans craindre de perdre le contrôle et de relancer sans prendre garde aux régimes moteur. Au final, on prendra plaisir à aller gratter dans les tours pour enchaîner autant dans les petites routes techniques de montagne, que les grandes courbes des routes d'Andalousie. Le 4 cylindres révèle une polyvalence, d'un côté la possibilité d'enrouler en mode tranquille sur le couple (idéal également pour la ville) ou bien de passer en rythme sportif en allant la titiller sur les haut régime. On peut d'ailleurs noter qu'il possède un frein moteur étonnant pour un 4 pattes et il sera aisé d'en jouer.


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Attention tout de même, nous sommes sur une machine qui est à proscrire pour les débutants et même ceux qui ont déjà quelques années de roulage. La partie cycle d'ailleurs peut être extrêmement traîtresse à ce sujet. Ça d'ailleurs été le point le plus surprenant de l'essai. Il est assez rare de voir en présentation, une partie cycle aussi aboutie et qui fasse autant l'unanimité auprès des journalistes. Il y a toujours différents types de pilotage avec ceux qui aiment brutaliser les motos, ceux qui aiment se battre avec elle et ceux qui préfèrent enrouler. Et bien sûr ce domaine, la MT-10 a convaincu l'ensemble des motards. Il faut reconnaître que Yamaha a frappé un grand coup en concentrant son travail sur la polyvalence de la moto. À la sortie, elle ressort donc un comportement sain et très très très sécurisant. Au point qu'il faille garder la tête froide pour ne pas dépasser ses propres limites, car la MT' pousse au vice. Pas à un seul moment la machine ne vous rappelle que vous êtes assis sur 160 chevaux et qu'il ne faut pas être trop optimiste dans sa conduite. Elle se guide à l'instinct, au regard grâce au train avant qui remonte parfaitement les informations et qui donne un feeling quasi parfait ! Même sur les portions pourvues de cailloux, de terre ou de trous, la MT-10 colle à la route et on en vient à ne plus se préoccuper de ce genre de « détails ». Les Bridgestone Hypersport S20 ne sont pas étrangers à ce ressenti. Nous noterons que lors de notre essai, nous avons eu le droit à une bonne portion de vents latéraux couplés à une vitesse de roulage non négligeable, la MT-10 a su tenir son cap et n'a pas souffert de mouvements parasites.


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Les enchaînements techniques (ou les « pifs pafs ») ne relèvent pas de l'épreuve sportive. Au choix on peut se laisser guider par le frein moteur en entrée de courbe ou bien planter tous les freins. Ces derniers se révèlent suffisants pour le travail. Il faudra tout de même prendre garde sur l'excès d'écrasement de levier qui peut vous faire redresser la moto assez brusquement dans une entrée de courbe optimiste, on préféra toujours le petit coup de frein arrière pour stabiliser le tout. Certains pourront d'ailleurs reprocher la présence un peu sensible de l'ABS. Le Traction Control, réglable en 3 niveaux et déconnectable, sera votre meilleur allié (même pour les fans de Stunt !). Il offrira un back-up non négligeable pour les frileux


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