La première impression était vraiment bonne. Les sièges offrent une très bonne assise, le cuir est de bonne qualité et le style est vraiment impressionnant. Les manomètres situés devant le levier de vitesses, les compteurs ronds et le petit volant confèrent à la Camaro un style unique qui plaira aux plus nombreux.

Mais quand on regarde dans le détail, beaucoup de plastiques bas de gamme sont présents dans l’habitacle, les ajustements sont vraiment imprécis (on a parfois des jeux de 1 cm sur les placages !), et l’artifice des palettes finit de ternir le décor à l’intérieur.

Extérieurement, la capote électrique met un temps fou à s’ouvrir. Une fois décapoté, on a un couvre tonneau à mettre sur cette dernière, et qui s’attache de manière plutôt hasardeuse… il peut lui arrive de s’envoler ! Là encore, les fixations nous font penser à de l’artisanal. C’est vraiment dommage, mais on est une fois de plus bien loin des standards européens ou japonais en termes de cabriolets. Soulignons toutefois le HUD (Head up Display, ou affichage tête haute), qui est très utile... A quand l'intégration de la position des radars dans ce système ?

Un dernier mot sur la conduite. Le poids conséquent qui réside sur le train avant est assez bien masqué par le couple du V8, mais après une belle ballade sportive, on sent que les freins, les pneus et le moteur ont vraiment besoin de souffler. On a confirmation qu’il s’agit bien d’un cabriolet à tendance sportive, contrairement à une M3 cabriolet.

Est-ce que ces détails sont toutefois rédhibitoires ? Faisons le bilan.