Si le Touareg, est plus grand, moins lourd, mieux fini, LA nouveauté réside dans l’apparition d’une version hybride au catalogue. Un système parallèle capable de fonctionner en mode 100% électrique jusqu’à 50 km/h, pendant environ 2km. Les batteries situées sous le coffre, sont sollicitées via un module intégré à la transmission et au moteur thermique.

Cette gestion sélectionne le mode d’énergie en fonction de la demande. Sous les 50 km/h et lorsque la pression à l’accélérateur est légère, elle ordonne au moteur électrique de se mettre en route. Le mastodonte se meut aussitôt sous un silence de cathédrale. Inhabituel pour le conducteur, dangereux pour les riverains qui traversent sans entendre les 2 tonnes arrivées.

Le Touareg Hybrid est accouplé au tonique V6 TSI (33 ch). Reconnu pour sa souplesse et son homogénéité, ce moteur seconde l’électrique (46 ch) dès que le conducteur sollicite plus fougueusement l’accélérateur. La puissance combinée atteint les 380 ch pour couple moteur maxi de 580 Nm. Le tout pour une conso mixte de 8,2 l/100 km, près de 11 litres sur notre essai.<br>

Afin de minimiser les rejets et rendre cet hybride parallèle autonome Volkswagen a choisi de lui implanter un système de recharge par récupération d’énergie. L’énergie cinétique est récupérée au freinage pour recharger la batterie. Une interface sur l’ordinateur de bord indique au conducteur, l’énergie utilisée, les phases de rechargement et l’autonomie. Pour achever cet arsenal écologique, Volkswagen lui implanté un Stop & Start. Les valeurs de rejets tombent à 193 g de CO2. Un chiffre qui prête à sourire face aux rejets émis (148 g de CO2) par son concurrent direct le Lexus RX 450 H. Précisons toutefois que le Touareg dispose de 80 ch supplémentaires et qu’il bénéficie d’une transmission intégrale permanente. A l’inverse du RX qui lui, fonctionne les ¾ du temps en traction.

Si le tout électrique est difficilement retranscriptible, le mode thermique présente encore de sérieux atouts. Le premier ? Son agrément. Le V6 TSI fait preuve d’une incroyable souplesse. Un régal a mener en agglomération. Sa discrétion et son élasticité permettent, en sus d’une suspension pilotée ultra-performante et d’un double vitrage isolant, de voyager dans un confort princier. Pour clore ce chapitre hybride, le Touareg inaugure la boite automatique à 8 rapports, dont le but premier est de minimiser la consommation.

Le mastodonte de Wolfsburg s’est affiné, mais affiche toujours un poids conséquent sur la balance, soit près de 2,3 tonnes ! La performante suspension pilotée à 3 niveaux palie les mouvements de caisse et minimise l’impact du poids sur l’agilité du véhicule. Le Touareg n’est pas sportif pour un sou, mais l’abaissement de son centre de gravité lui est salvateur. On se rapproche de la conduite d’une berline, le confort décuplé.

Le Touareg propose en parallèle des motorisations plus traditionnelles telles que le récent V8 TDI. Un moteur de 340 ch qui a du coffre. Le successeur du V10 TDI signale sa présence par de sèches et franches accélérations. Avec lui le Touareg peut atteindre les 100 km/h en 5,8 secondes.

La tenue de route est confiée à une transmission intégrale permanente 4Motion et des suspensions revisitées (suspensions pneumatiques en option). Ces évolutions combinées à l’abaissement du centre de gravité et à l’élargissement des voix permettent au Touareg d’être collé à la route. Ce Touareg 2 est surtout moins emprunté qu’auparavant et vire plus rapidement. Le ressenti se fait plus présent.

Ne vous fiez pas à son nouveau look de berline , car le Touareg dispose toujours de sérieuses capacités en offroad. La transmission 4XMOTION, disponible avec le pack "Terrain Tech" est capable d'envoyer le Touareg sur la lune.