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La Mairie de Paris veut interdire les voitures essences dès 2030

Après les voitures à moteur diesel (en 2024), Anne Hidalgo souhaite bannir de la capitale les modèles à moteur essence d'ici 2030, un délai relativement court. Dans douze ans, 80 à 90 % du parc automobile pourrait donc être interdit dans Paris !

La Mairie de Paris veut interdire les voitures essences dès 2030

Anne Hidalgo semble bien partie pour remporter sa guerre contre l'automobile à Paris. Alors que la maire de la capitale a déjà gagné de petites batailles, avec par exemple la fermeture d'une partie des voies sur berges rive droite et la suppression de voies sur des axes stratégiques (comme la rue de Rivoli) pour créer des pistes cyclables, elle compte lancer l'assaut final dans quelques semaines.

Nos confrères de Franceinfo ont en effet révélé son projet d'interdire les voitures à essence dans Paris à partir de 2030. Ils précisent que les discussions sur le sujet ont commencé il y a plusieurs mois. Les représentants des différents groupes politiques de la Ville ont découvert l'idée hier (mercredi 11 octobre) en comité de pilotage du plan climat de Paris. Les maires des arrondissements devraient discuter de cette mesure les 5 et 6 novembre et l'interdiction serait soumise au débat (mais pas encore au vote) lors du Conseil de Paris, autour du 20 novembre.

On rappelle que l'interdiction du diesel a déjà été décidée pour 2024. Six ans après cette échéance, le sans-plomb serait donc lui aussi banni intra-muros. 2030, ça semble loin et pourtant c'est très proche quand on considère le cycle de vie d'une automobile ! Selon le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA), l'âge moyen des voitures particulières en circulation en France atteint quasiment neuf ans.

Surtout, les ventes de voitures électriques ont beau afficher de belles progressions d'année en année, elles restent encore marginales. Entre janvier et septembre, les ventes ont augmenté sur un an de 16 %… mais les électriques ont représenté 1,2 % des immatriculations de voitures particulières (soit 18 763 exemplaires).

Et même si leur part de marché a de fortes chances de décoller au cours de la prochaine décennie, grâce à l'arrivée d'une nouvelle génération de modèles aux autonomies améliorées et aux prix baissés, il ne fait aucun doute qu'en 2030, les véhicules électriques resteront minoritaires dans le parc automobile, le renouvellement étant lent. Au mieux, les électriques pourraient représenter 10 à 20 % du parc en 2030. Ce qui signifierait donc que 80 à 90 % des voitures en circulation seraient interdites dans Paris d'ici une douzaine d'années ! Les rues de la Ville Lumière seraient quasiment désertes.

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Pour Anne Hidalgo, la mesure est nécessaire pour respecter les engagements de la COP21. Elle pense qu'elle serait facile à appliquer car 60 % des habitants de la capitale ne possèdent pas de voiture. Le projet pénaliserait donc avant tout ceux qui habitent en banlieue et se rendent chaque jour dans Paris avec leur auto. Un sondage nous apprenait il y a quelques jours que les périurbains (qui sont à quelques kilomètres d'une grande ville) sont cependant accros à leur auto. 93 % des sondés indiquaient l'utiliser pour se rendre au travail et une majorité critiquait le manque de transports en commun.

Mais Anne Hidalgo déclarait dans le journal Le Parisien à l'occasion de la journée sans voiture le 1er octobre, "Avec Autolib’, nouveaux Vélib’, dont 30 % d’électriques, bateaux volants sur la Seine et un jour véhicules autonomes… on est en train de changer de modèle en matière de mobilité."  En clair, pour elle, entre ces nouveaux modes et le réseau de transport en commun, il y aura largement ce qu'il faut pour se déplacer. Cela reste un sacré ultimatum pour les constructeurs, qui ne s'attendaient sûrement pas à un tel délai pour le sans-plomb.

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