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Le 1er ennemi des citadins : le bruit des deux-roues

Dans Moto / Pratique

Pauline Rachwal

Le 1er ennemi des citadins : le bruit des deux-roues

Tout le monde a connu la situation, où pendant la nuit on se fait réveiller par un scooter ou une mobylette faisant un boucan d'enfer parce que pour aller plus vite, les pots d'échappements ont été trafiqués. Assez insupportable n'est ce pas ? Même pour ceux qui ont déjà fait ce genre de modifications. Et bien, nombreux sont les citadins qui se plaignent de ce genre de nuisance. C'est d'ailleurs la première cause d'agacement en ville. En France, de nombreuses mairies lancent des actions pour diminuer ce bruit. Même des petites communes comme Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), lancent la guerre à cette « incivilité grave »


Ce fait n'est pas une nouveauté car en 2001 l'Ifen (l'Institut français de l'environnement) avait lancé une étude qui montrait que le premier responsable des plaintes pour pollution sonores en ville était dû aux deux-roues. Jean-Pierre Lecoq, maire du 6e arrondissement de Paris affirme : « À Paris, nous avons calculé qu'un motard qui traverserait Paris la nuit avec un pot d'échappement troué pouvait réveiller 300 000 personnes ! »


Pourtant dans notre pays, il existe une loi qui donne une homologation pour les véhicules, y compris les deux-roues. Ce qui n'empêchera pas le bricolage. Il y a quelques années, il y a eu un grand ménage de fait en France chez les constructeurs et les concessionnaires pour retirer de la circulation les pots non homologués sur la route. Il est aujourd'hui quasiment impossible de se procurer de ce type de pot pour les motos sans licence de piste dans un magasin (et encore certains circuit ont mis en place des limitation). En revanche pour les 50 cm3, il est toujours facile de se procurer un kit. Pourquoi une tel différence ?


Tout simple : « La majorité de mes clients commandent des pots d'échappement non homologués sur Internet et les montent eux-mêmes », raconte un vendeur. C'est aussi valable pour les grosses cylindrées.


Pour ce parer donc à cette nuisance, les mairies font de plus en plus souvent des opérations de contrôles antibruit avec un sonomètre (le dB ne doit pas dépasser celui indiqué sur la carte grise). Dans l'extrême, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), une Harley en échappement libre avait été contrôlé à 124 dB (l'équivalent à un réacteur d'avion).

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Un peu partout en France donc, la résistance s'organise. A Colmar, 4 agents sont spécialisés dans les nuisances sonores et vont faire de la prévention dans les collèges et les lycées. Ils effectues des contrôles de prévention au sonomètre et expliquent aux jeunes fautifs quelles sont les démarches à suivre pour être aux normes. Si ils se font recontrôler sur la route, ils devront payer 45 euros d'amende et l'obligation de remettre en état leurs véhicules.


Dans des cas extrême comme avec Jean-Christophe Lagarde, maire Nouveau Centre de Drancy (Seine-Saint-Denis), il faut être plus sévère avec les deux-roues : « la loi n'autorise que la confiscation temporaire de l'engin. Pour être dissuasive, elle devrait permettre la saisie définitive du véhicule par les autorités et elle devrait sanctionner l'infraction d'une amende de 5e classe, soit 1 500 €. »


Et vous n'avez pas oublié l'histoire du contrôle technique des deux-roues ? Eux non plus. Même si rien a changé aujourd'hui, le fait de ne par respecter le sommeil de ses voisins pourrait faire ressortir le CT du panier…


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