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Ludivine Puy est allée dans le sud de l'Espagne, que d'eau, que d'eau !

Dans Moto / Sport

David Jouguet

Ludivine Puy est allée dans le sud de l'Espagne, que d'eau, que d'eau !

Ludivine Puy, notre championne d'Europe d'enduro prépare activement les ISDE au Portugal.


Elle est allée rouler la finale du championnat d'Espagne pour poursuivre sa remise en forme et engranger du roulage.


Là-bas la course ne se déroulait, non devait, que sur une seule journée, loin dans le sud de l'Espagne dans des contrées arides, en principe.


Ludivine :


Me voilà de retour d'Espagne ou se déroulait la finale du Championnat National, je savais qu'il y avait des pilotes de prestige tels que Cervantes, Salminen, Guerrero... Et on m'avait aussi annoncé trois spéciales, une cross, une extrême et une enduro test.

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La course se déroulait sur une seule journée, dans la région de Murcia, au Sud de l'Espagne, là ou il ne pleut jamais.


Avant nous sommes passé jeudi matin à l'usine pour charger la moto et nous sommes repartis immédiatement avec les deux autres pilotes de l'usine et les mécanos. Nous avons près de huit heures de routes. Ce que je vais vous raconter ensuite n'est pas un gag mais la réalité et je l'ai plutôt bien pris.


Nous arrivons donc de bonne heure sur place pour, en théorie, installer le stand autour du camion GasGas, sauf que le camion GasGas, nous l'avons doublé il y a plusieurs heures… Bon, nous partons nous reposer à l'hôtel, plutôt classe d'ailleurs ! Dans la soirée, le camion arrive enfin sur le paddock et d'un coup, c'est branle-bas de combat, panique, affolement…


Olivier et moi sommes vraiment loin de notre Championnat de France et même d'Europe... Il y a des semi-remorque partout, c'est très impressionnant mais le souci c'est que le paddock est une toute petite rue et pour que chacun y trouve sa place c'est grave ! Pour faire de la place, il faut pousser les voitures avec les camions. Bref, c'est grandiose !!


Nous dînons assez tard et le Manager nous dit que demain les spéciales seront tracées dans la journée... Ah bon ? Mais on roule dans deux jours !!


Bon, je reste le matin à l'hôtel pour faire un peu de sport car j'ai toujours mon objectif des six jours. L'après midi, j'arrive tant bien que mal à repérer les spéciales car personne n'a l'air de s'en soucier. J'ai des temps donnés par notre Manager pour faire les spéciales !? Incroyable !


La première spéciale est très belle sur un « chott », lac asséché un peu humide, cela va faire un peu de sable, j'aime bien ce genre de terrain. La seconde est une ligne de malade qui part dans la montagne avec des ravins, des falaises, des marches, des cailloux et des rochers prêt à nous tomber dessus, je n'en reviens pas. En France, aucun pilote ne voudrait prendre le départ, si un pilote se blesse, c'est l'hélico. Ils prévoient de faire quelques modifs demain, ça vaut mieux. Et l'extrême n'est toujours pas tracé !!


Samedi, il est dix heures passées et tout le monde est encore à l'hôtel, je m'énerve un peu auprès de notre manager en lui disant que l'on doit aller marcher. On retourne dans la ligne qui a eu quelques modifs, elle est énormément raccourcie d'ailleurs, elle ne va plus durer très longtemps. Bon, ce n'est pas grave c'est mieux ainsi. La cross est humide alors qu'il n'a pas plu, on dirait que l'eau vient d'en dessous, vraiment étrange tout de même. Chaque spéciale a son histoire et celle de l'extrême est pas mal quand même.


Ludivine Puy est allée dans le sud de l'Espagne, que d'eau, que d'eau !


photo sergio


En effet, ils ont tracé une spéciale dans les égouts de la ville, c'est un fossé de deux, trois mètres de profondeur et large d'une dizaine de mètres pour que l'eau qui tombe quand il pleut n'inonde pas la ville mais on me dit que lorsqu'il pleut, le niveau de l'eau monte très vite et ça tombe bien il en annonce pour demain, ben ! Et la spéciale alors ?


L'après-midi, nous passons les motos au contrôle et là c'est plus de deux heures d'attente, l'après-midi est foutue. Pour le moment, il n'y a rien qui va vraiment bien mais bon on rigole bien avec Olive.


Le soir, le Manager qui revient du briefing nous dit qu'il n'y aura que deux tours, ça veut dire quatre heures de moto et seulement trois chronos car l'extrême test est annulée (il va pleuvoir…). Aussi, la ligne n'est pas chrono au premier tour. Bien, je vais me régaler, hummmmm...


Enfin dimanche, on va rouler, je me réveille et je regarde dehors il ne pleut pas, ouf ! On va gagner quelques heures peut-être. Au moment où l'on sort de l'hôtel, il se met à pleuvoir et là c'est un truc de malade !! Il pleut super fort, la foudre, le tonnerre gronde, comme dans les films !!! Je ressors ma panoplie de pluie que je n'ai même pas utilisé cette année, je n'aurai pas pensé la sortir ici. Je rigole vraiment quand le mec de l'organisation me donne mon carton de pointage. Je n'ai même pas eu le temps de le mettre sur la moto qu'il s'est déjà désintégré sous la pluie.


Bon, on part en liaison, on se suit pendant quelques instants et à un moment dans la montagne c'est la panique, plein de motos partout en free ride à cause d'une petite côte. Je suis mon groupe, on continue sur les flèches et là, « petit » problème nous arrivons au CH 2 sans être passé par le 1. Bref, je suis allée en prison sans passer par la case départ !! La spéciale est à coté du CH, je vois tout le monde qui arrive de ma catégorie, tout le monde s'est perdu, quelques motos rentrent dans la spéciale mais n'en ressortent pas ?! Cette situation finit par me faire rire. Faut rester cool, je décide de rentrer à la tente GasGas qui n'est plus étanche !!


Bref, ils ont tout annulé. Cervantes, Guerrero et plein d'autres ont cassé leurs motos en liaison dans des ruisseaux. Enfin voilà, on a fait un grand déplacement mais un tout petit tour de moto, heureusement cela n'a pas entaché ma bonne humeur. Merci à toute l'équipe de GasGas et à Olive pour ces belles vacances...


Pour rattraper mon manque de roulage, je pars dès demain à Mont de Marsan retrouver mes deux coéquipières des six jours ainsi que notre PMC (Pierre Marie Castella) national qui va nous faire travailler.


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