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2. Match Piaggio MP3 LT 500/Peugeot Métropolis 400 : si loin et si proche à la fois

Match Piaggio MP3 LT 500/Peugeot Métropolis 400 : Piaggio garde la main

Nos deux protagonistes jouissent d'un patrimoine génétique différent : visuellement, le Métropolis distille un physique proche des automobiles de la marque comme le montre l'imposante calandre. Les amateurs de gênes sportives pourront se pencher sur la version RS matérialisée par une bulle plus courte et teintée, ainsi que des surpiqûres. La qualité d'assemblage du français n'appelle aucune critique même si nous penchons légèrement vers le tripode italien. En effet, le protégé de Pontedera a évolué cette année notamment au niveau du carénage postérieur où contrairement au Peugeot, la suppression du hayon arrière augmente la capacité d'emport. Le MP3 s'octroie des lignes arrière fluidifiés : la partie arrière reprend la silhouette du X10, tandis que la face avant n'écoule que très légèrement marqué par un feu à Led placé à l'embase du pare-brise. Enfin, la calandre, frappée du logo de la marque allie modernité et luxe.


L'agencement des commandes demeure exemplaire sur les deux : néanmoins le Métropolis embarque un plancher plat, ce qui s'avère confortable, pratique et plaisant au quotidien. De même, la position de la pédale de frein actionnant le freinage intégral (comme l'exige la législation dans la catégorie L5e) facilite l'accès à bord. Le Métropolis propose une assise culminant à 780 mm contre 790 mm pour le MP3, mais celle du français est moins inclinée vers l'avant. Cependant, nous avons été plus à l'aise sur celle de l'Italien où le pilote se sent moins engoncé que sur le Peugeot.


les équipements : le MP3 gagne des points


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En terme d'équipements, le millésime 2014 du Piaggio MP3 effectue une nette remontée par rapport à la précédente génération mais surtout par rapport à son concurrent hexagonal : et pourtant, difficile de prendre en défaut le Métropolis : frein de parking électrique, témoin de pression des pneus, affichage digital, deux plate-formes escamotables dédiées au passager, plancher plat et hayon arrière commandé via un bouton placé au tablier, de même, le pare-brise réglable à la main sur trois positions participent à l'agrément quotidien. De son côté, le MP3 a fait de gros progrès dans ce domaine grâce au nouveau dessin du carénage arrière . Exit le hayon rondouillard, place au ligne fluide augmentant la capacité d'emport : en effet, la soute dissimulée sous la selle emporte deux casques contre un seul pour le Métropolis. Par ailleurs, au-dessus du tableau de bord, pends place un compartiment dédié à un port USB. Parallèlement, le trois roues italien se pare dorénavant de deux cale-pieds, moins imposants que sur le Peugeot.


En terme de confort passager, le MP3 l'emporte d'une courte tête car l'espace est plus conséquent que sur le tripode français, le dosseret paraît mieux agencé et le maintien des lombaires en devient que meilleur. En revanche, la selle conducteur du Métropolis procure un confort supérieur après une journée entière de roulage.


la partie cycle : un cran au dessus pour le Piaggio


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Sur un plan purement dynamique, force est de constater une différence notoire en matière de comportement routier, deux systèmes de balancier s'opposent : le Métropolis s'adjuge un système baptisé DTW (Dual Tilting Wheel) composé d'un parallélogramme réformable à double triangulation associé à une suspension mono-amortisseur hydraulique. Cette technique montre une certaine lourdeur de la part du train avant, un ressenti décuplé lors de la prise d'angle en amont d'un virage serré. Un manque d'agilité compensé par une excellente stabilité à basse vitesse. Le MP3 dispose toujours d'une suspension avant marquée par un parallélogramme articulé armé d'un ressort par roue mais la version 2014 admet des roues avant de 13 pouces contre 12 auparavant : ce changement se traduit par une légère diminution de vivacité sur l'angle mais plus d'agilité à basse vitesse. Sur ce point, le Piaggio MP3 remporte largement la mise.


Les deux véhicules disposent d'un système électronique pour figer le train avant, il se déclenche aussi bien à l'arrêt qu'à une vitesse jusqu'à 10 km/h. Mais le principal atout dont bénéficie le Piaggio MP3 est sans nul doute l'apparition de l'ensemble ABS/ASR : l'anti blocage à trois canaux se montre performant même si la prise au levier fait preuve de dureté, de son côté, l'ASR (système repris du X10) est déconnectable mais il est particulièrement intrusif notamment en mode ''éco''. Il assure un certain confort et sécurité lors des déplacements sur des revêtements gras. Chez Peugeot, l'ABS brille par son absence mais il n'est pas impossible de l'avoir sur le modèle 2015. En attendant, le pilote doit composer avec un freinage couplé au levier gauche. Le levier droit s'avère trop souple mais il convient de souligner une puissance remarquable diffusée par les disques.


motorisation : le bloc français en forme


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Autrefois motorisés par des blocs européens, Peugeot Scooters a depuis changé son fusil d'épaule en confectionnant elle-même ses moteurs dans son usine de Mandeure. Il s'agit là du premier propulseur ''made in France'' spécialement concocté pour le Métropolis. Et là, on peut dire que le lion excelle dans ce domaine car il faut bien avouer que le 400 cm3 français vaut bien le 500 cm3 italien. Certes, le moteur français rend presque 100 cm3 à celui du Piaggio mais il n'affiche que 3 chevaux de moins que celui du MP3 (37,2 chevaux contre 40,1). Des chiffres qui se traduisent sur la route par un Métropolis plus réactif au départ arrêté mais plus bruyant que le monocylindre transalpin. Le MP3 reprend des couleurs à l'allonge, d'autant que la version 2014 adopte une double cartographie : ainsi, il est possible de choisir entre deux modes ''éco'' ou ''standard''. Lorsque les deux sont stabilisés à 80 km/h, le Peugeot part devant avant que le Piaggio n'opère la jonction quelques mètres plus loin.


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