2. Millevaches 2016: 8ème édition: et des motos.

Plus de 2 500 motards et motardes, inutile de revenir sur le succès de la concentration des Millevaches remise à l'ordre du jour depuis 2009 par le Moto Club de Meymac.

Alors bien-sûr, la question que l'on se pose lorsque l'on est pas un adepte des concentrations hivernales, c'est "qu'est-ce qui poussent tous ces motards à parcourir pour certains plusieurs centaines de kilomètres dans le froid pour camper dans un champ à près de 1 000 mètres d'altitude avec pour seul confort des toilettes, du bois pour se chauffer, et, dans le cas des "Millevaches", l'abreuvoir?

Effectivement, vu comme ça... Mais essayez d'expliquer à une personne complètement hermétique à la moto l'intérêt de suivre une course sur un circuit ou à la télé? Idem pour la simple pratique du deux roues motorisé au quotidien, en particulier quand le temps n'est pas de la partie...

Une hivernale comme les "Millevaches", c'est aussi un état d"esprit, avec certaines valeurs qui, de l'extérieur, peuvent paraître bien utopiques, mais qui sont bien réelles, à commencer par le respect.

C'est quelque chose de bien présent dans cette concentration, ne serait-ce que dans la diversité des machines et des personnages présents. Déambuler dans le campement est un véritable bonheur pour qui apprécie la mécanique, quelle que soit son age. Bon, il y a bien un petit plaisantin qui a tenté de jouer du rupteur (l'avait pas dû bien lire la charte celui-là!!!...) mais on lui a bien vite fait comprendre que ce n'était pas le genre de la maison.

Les autres participants, tout comme les riverains du bivouac, n'ont pas à subir ce genre de comportement...

Idem pour le champ mis à disposition de l'évènement. L'endroit ne sert pas qu'à ça; le reste de l'année, ce sont des vaches bien réelles qui occupent les lieux et il est hors de question qu'une d'entre elles se blesse avec un objet ou pire, qu'elle ingère un corps étranger qui pourrait lui être fatal. L'état dans lequel se trouvait le champ après la concentration ne traduisait pas la présence de 2 500 motards quelques heures auparavant.

Et puis il y a cette ambiance indescriptible. Difficile de répondre à toutes les sollicitations, que ce soit pour goûter une "production locale" ayant fait le voyage dans les valises ou le top case de la machine, ou partager une partie du menu préparé sur place...

Partager fait là aussi partie des valeurs qui perdurent au sein des amateurs d'hivernales. Mais difficile de retranscrire ici avec des mots l'ambiance du bivouac. Le plus simple, si vous êtes un tantinet curieux, c'est de vous inscrire à la prochaine édition mais attention, vous risquez d'y prendre goût.

Et pour ceux qui préfèrent découvrir cela depuis leur canapé, filez faire un tour sur la page Facebook des "Amis des Millevaches" en cliquant ici; photos, vidéos et commentaires vous y attendent.