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Moto GP - Ducati: Quand un Japonais explique aux Italiens comment faire une moto

Dans Moto / Sport

André Lecondé

Moto GP - Ducati: Quand un Japonais explique aux Italiens comment faire une moto

On sait que Masao Furusawa, l'ex responsable du projet M1 pour Yamaha, a été tiré de sa paisible retraite dans son jardin japonais par une usine Ducati en mal d'inspiration pour sortir de son marasme. Une initiative révélée par le journaliste Akira Nishimura. Et qui était aussi de nature à convaincre Valentino Rossi de rester si les Italiens réussissaient la gageure de faire rentrer à Bologne l'intéressé pour construire la Desmosedici de demain.


Mais Furusawa San n'a pas voulu du challenge et, depuis, Valentino Rossi a décidé de s'en retourner dans le box frappé des trois diapasons. Un délai que le Japonais a jugé suffisant pour rappeler les détails de cette aventure. Un compte-rendu qu'Andrea Dovizioso, le nouvel Italien pour deux ans chez les rouges, lira sans doute avec un intérêt particulier, teinté d'une certaine angoisse. Car il révèle l'ampleur de la tâche qui l'attend !


De quoi ont parlé Furusawa et Preziosi ? De comment faire une bonne moto. Et à découvrir, sur motomatters, le récit du premier cité, il semblerait que le second ait quelques difficultés à cerner le sujet. Lisez ce qui va suive, c'en est presque humiliant pour le transalpin : «  Je lui ai parlé des fondamentaux, de la façon dont devait être conçue la moto. Il était très impressionné et voulait que j'en parle à ses collègues. Deux jours plus tard, Filippo a fait venir son ingénieur châssis et nous avons de nouveau discuté, chez lui. Nous n'avons parlé que de généralités et d'approches scientifiques que j'avais utilisées avec nos motos. »


« Chez eux, quand ils parlent de suspensions, ils mesurent toujours tout en termes de 'rigidité'. Pour moi, on doit étudier les 'fréquences' pour que celle des suspensions avant et celle de l'arrière soient très proches l'une de l'autre. Ça rend le transfert de poids plus souple. » Donc, à bien comprendre, l'approche de l'ingénieur Ducati est déjà, à la base, viciée.


Mais le Japonais poursuit : «Je lui ai demandé pourquoi il m'avait fait venir parce que si je les rejoignais et que nous obtenions de bons résultats, ça signifierait que ses conceptions précédentes étaient mauvaises. Mais si je le rejoignais et que nous ne faisions pas mieux, ça aurait signifié que sa décision de me faire venir n'était pas la bonne. Je lui ai dit : 'D'une façon ou d'une autre, tu auras toute la responsabilité. Pourquoi prendre un tel risque ?' Filippo m'a tout de suite répondu : 'Peu importe si je perds ma position. Ce n'est pas important. La seule chose que je veuille, c'est rendre notre moto meilleure.' Quand il m'a dit ça, je me suis dit qu'il avait vraiment l'esprit d'un samurai…" Ou d'un désespéré ?


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