Moto GP - Japon: Une expertise indépendante sur la viabilité du site du Motegi a été commandée

Répondre à l'interrogation sur la tenue, ou non, d'un Grand Prix du Japon le 2 octobre prochain, revient à trancher le noeud gordien. D'un côté un site qui a souffert, comme le reste d'un pays et l'ensemble d'une Nation, d'un cataclysme naturel qui a déclenché un dégât collatéral industriel et nucléaire majeur. De l'autre une décision politique à prendre de la part d'un milieu qui doit plus que beaucoup à des constructeurs Japonais au poids politique par le fait certain. Et qui ne semblent pas se résigner à un forfait.

Dans le paddock, la presque totalité des acteurs, inquiets des éventuelles radiations, refusent l'obstacle, tout en gardant un fort sentiment de solidarité avec le Japon. Un paradoxe sans doute, mais une conjoncture tendue que Carmelo Ezpeleta va devoir gérer. Jusque là, l'homme de la Dorna avait toujours déclaré qu'il s'en remettrait à l'expertise de la situation des seuls Japonais. Mais depuis aujourd'hui, les choses ont évolué.

L'Espagnol parle à présent d'une prochaine expertise faite par des personnes indépendantes, issues d'une université italienne, qui livreront des conclusions sur lesquelles il s'appuiera pour rendre son arbitrage. Une démarche qui peut, au pire, être interprétée comme de la défiance de la part des Japonais, puisque ceux-ci, et d'autres organismes, affirment qu'aucun danger pour la santé n'est à relever sur le site du Motegi. Au mieux, l'idée peut être validée comme une prise de recul par rapport aux parties prenantes au débat. Les résultats sont attendus entre le Mugello et le Sachsenring, soit entre le 3 et le 17 juillet.