Moto GP - Simoncelli vs Pedrosa: On en cause encore dans le paddock

De Roberts à Schwantz en passant par Rainey ou Gardner, le tout sans oublier Colin Edwards ou encore Randy Mamola, ils ont été beaucoup à s'exprimer sur l'incident entre Dani Pedrosa et Marco Simoncelli lors d'un Grand Prix de France électrique. Une passe d'armes qui s'est mal terminée pour un Dani Pedrosa qui a vu l'Italien lui claquer la porte au nez à la fin d'un virage qu'il a terminé par terre, avec une clavicule brisée. De facto, on intimait l'ordre au pilote Gresini de rejoindre l'allée des stands pour y purger une sanction. Le tout dans une ambiance délétère alimentée dès la précédente épreuve au Portugal par le champion du monde Jorge Lorenzo.

Des avis compilés, il ressort que la majorité s'accorde sur le fait que la manoeuvre de SuperSic était plus qu'osée et qu'elle avait de fait toutes les chances de mal finir. Mais la plupart regrette la sanction qui a suivi et pense que les officiels ont d'abord pris en compte la mauvaise étiquette collée sur le cuir de l'Italien par la polémique. Ce qui met forcément en doute l'objectivité des commissaires qui auraient donc d'abord stigmatisé le protagoniste plutôt que d'évaluer la situation.

Une idée que Randy Mamola résume ainsi : « Les motos sur lesquelles se font les courses ne sont pas des jouets et si vous vous souvenez de la bataille entre Rossi et Stoner en 2008 à Laguna Seca ou encore entre le même Rossi et Lorenzo au Japon l'an passé, vous percevez les frontières de la course virile. Le genre de course que certains veulent voir avant tout alors que d'autres la refusent. Pour ce qui est de Simoncelli et de Pedrosa, il faut dire que la réputation de Marco l'a desservi. Beaucoup de gens ont dit que c'était un pilote rugueux et qu'il n'avait pas laissé assez de place. Mais Si Valentino avait été à sa place, Je ne crois pas que la direction de course aurait réagi de la même façon. »