Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

MotoGP 2017: Marquez et Vinales ou la nouvelle guerre civile espagnole

Dans Moto / Sport

André Lecondé

MotoGP 2017: Marquez et Vinales ou la nouvelle guerre civile espagnole

Un MotoGP prêt à consacrer une nouvelle génération représentée par Viñales, six constructeurs au départ, des teams privés qui ont prouvé l'an dernier qu'ils pouvaient gagner, ce n'est rien de dire que cette saison 2017 du MotoGP promet beaucoup. En Moto2, l'ambiance sera tout aussi chaude avec une nouvelle hiérarchie à construire. Quant à la Moto3, les Italiens voudront démontrer qu'ils représentent à nouveau l'avenir en Grand Prix. C'est le moment de la revue des effectifs !


La semaine prochaine sur le tracé de Losail au Qatar, les hostilités auront commencé pour une saison de Grand Prix qui s'annonce passionnante. L'an dernier, neuf pilotes avaient triomphé en MotoGP et trois Grands Prix remportés par deux pilotes privés. Du jamais vu depuis des lustres mais plutôt qu'une exception, cet indicateur pourrait devenir la règle dans une catégorie qui a trouvé son rythme de croisière et sa panacée réglementaire.


Vinales déjà favori

En 2017, il y aura qui plus est un choc des générations. Le Champion du Monde en titre Marc Márquez n'est plus le dernier arrivé bousculant l'ordre établi. Car Maverick Viñales déboule avec une ambition affirmée et un talent confirmé. La confrontation entre les deux hommes s'annonce grandiose mais ce face à face entre un pilote de 22 ans face à un autre de 23 ans interpelle le reste des prétendants au titre sur leur état civil.


MotoGP 2017: Marquez et Vinales ou la nouvelle guerre civile espagnole

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/


Parmi ceux-là un Valentino Rossi qui n'a pas renoncé au Graal d'une dixième couronne. A 38 ans, l'affaire s'annonce ardue, surtout au vu du bilan d'une intersaison où il ne s'est pas montré sous son meilleur jour.


Il y a aussi un Jorge Lorenzo qui a pris le pari de rouler sur une Ducati. Là aussi, les premiers tours de roues ont montré toute la versatilité d'une Desmosedici qui a stoppé bien des carrières et fait perdre autant d'illusions. Chez Suzuki, enfin, on repart de zéro avec une paire de pilotes inédite faite du saignant Iannone et d'Alex Rins.


Six constructeurs mais aussi des francs tireurs

Six constructeurs sont engagés cette année avec l'installation de KTM. Les écuries privées restent affûtées avec même des Français de dedans. Chez Yamaha, on se félicite du recrutement de Viñales débauché de chez Suzuki pour succéder à un Lorenzo parti chez Ducati. Une réussite que Valentino Rossi goûte moins, mais avec humour, clamant à sui veut l‘entendre qu'il aurait préféré un vieux comme Pedrosa.


Le signe, aussi, d'une ambiance détendue au sein des trois diapasons malgré la comparaison directe qui s'annonce. Mais les deux pilotes se respectent. Viñales a eu beau tourner autour de Rossi, et des autres, durant tous les tests de l'intersaison, il n'a jamais manqué de signaler qu'il était honoré de courir aux côtés de son idole d'enfance. Reste que le nonuple titré va devoir trouver des solutions qui lui ont manqué cet hiver pour se rassurer quant à son potentiel sur la nouvelle M1.


MotoGP 2017: Marquez et Vinales ou la nouvelle guerre civile espagnole


Yamaha est ainsi équipé en pilotes pour faire face à Honda. Le HRC est la seule structure cette année à n'avoir rien changé. Márquez et Pedrosa restent fidèles au poste, tout comme les difficultés moteur et son adaptation à l'électronique unique. Un écueil déjà vu l'an dernier, reproduit cet hiver encore, mais apparemment dans une moindre mesure. Il faudra à Márquez garder à nouveau la tête froide pour récolter des points lorsque la victoire ne sera pas possible. Cela lui avait bien réussi en 2016 et la démarche vaudra encore plus face à présent à un Viñales ambitieux.


Chez Pedrosa, on affirme qu'il faudra voir ce diable de Viñales sous la pression. Car avec une Yamaha, il devra gagner tandis qu'avec une Suzuki il le pouvait simplement. Ce qui, dans la tête ne se gère pas de la même manière. Par ailleurs, Marc Márquez assure qu'il s'est bien préparé. Il a tout changé autour de lui. Les mécaniciens, le chef mécanicien et il a pris un coach du nom de Sete Gibernau.


MotoGP 2017: Marquez et Vinales ou la nouvelle guerre civile espagnole


Des changements, il y en aussi eu chez Ducati. Lorenzo est arrivé et les ailerons sont partis, du fait du règlement qui les interdit à présent. Les essais hivernaux ont montré que cette disparition n'était pas anodine tandis que tout Lorenzo qu'il est, le Majorquin connaît les mêmes soucis d'adaptation à la Ducati que ses prédécesseurs. Dont certains étaient illustres… Mais Por Fuera travaille à se montrer digne des grands espoirs placés en lui tandis que Dovizioso fait parler son expérience pour mener le développement de la GP17. Mais chez les rouges, on sait que le titre cette année sera compliqué à gagner.


Suzuki a aussi revu sa copie avec l'installation d'un Iannone très différent de Viñales. Explosif et au style agressif, l'Italien semble avoir du mal à cerner la GSX-RR. De l'autre côté du box, Alex Rins, débutant paraît apprendre vite.


Reste Aprilia qui pourrait parfois surprendre avec une RS-GP qui plaît à son nouveau leader Aleix Espargaró tandis que Sam Lowes est en pleine découverte. Chez KTM, enfin, on balbutie le projet RC16 dont la marge de progression est certaine. Mais en attendant, le moteur, trop agressif, ne donne pas satisfaction.


MotoGP 2017: Marquez et Vinales ou la nouvelle guerre civile espagnole


Terminons par les privés. Qui ont montré l'an dernier qu'ils n'étaient plus des faire-valoir. On s'attardera avant tout chez Tech3 qui a embauché le double Champion du Monde Johann Zarco et Jonas Folger. Les deux pilotes ont fait de très bons tests, le dernier cité dépassant même toutes les espérances. Il y a aussi le team Avintia qui alignera un Loris Baz pour la seconde année consécutive. Le tricolore roulera avec une GP15 en 2017.


SPONSORISE

Actualité Aprilia

Toute l'actualité

Commentaires ()

Déposer un commentaire