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Mv Agusta Brutale, comme son nom l'indique!

Dans Moto / Nouveauté

David Hodo

Mv Agusta Brutale, comme son nom l'indique!

Si son nom ne vous suffit pas, sa ligne achève de vous renseigner. Ramassée autour de son moteur, la Brutale n'est pas là pour faire de la figuration à poser sur un podium de salon. Son optique dont les lignes sont aujourd'hui reprises par le FZ6 ou encore la GSR 600 est reconnaissable entre 1000, sa coque arrière ne ressemble à aucune autre, sa double sortie coté droit semble taillée à la serpe, ajoutez à cela une superbe fourche inversée Marzocchi et les fameuses jantes à l'étoiles chères à la marque et vous avez devant vous un des plus beau roadsters de la production actuelle.


On est loin du consensus mou (ce n'est pas vulgaire, c'est dans le dico) proposé par les roadsters japonais et il est impossible de reconnaître la F4 dont elle partage la base et le soin apporté au moindre détail. La finition est sans faille, le bloc compteur est splendide, tout attire le regard sur cette machine hors-normes. Même si le moteur a été revu afin d'en améliorer la disponibilité à bas régime, pas de miracle à attendre côté couple de la part d'un quatre pattes sept et demi, mais elle a bien d'autres atouts...


Réglé comme une horloge


Cette pièce d'horlogerie s'exprime à partir de 6 000 tours qui pourrait être considéré comme le régime de ralenti. Après ? Le bloc 4 cylindres se réveille gentiment jusqu'au seuil des 80000tr/min, ensuite on est comme assis sur un gros élastique ! C'est tant pis pour vous, on a dit Brutale !


L'aiguille se précipite vers la zone rouge pour n'être stoppée qu'une fois arrivée à juste au dessus de la barre des 13000tr/mn par la coupure à l'allumage. Le tirage court de la poignée de gaz ne favorise pas le dosage, mais ce roadster est avant tout un roadster sportif, le tout ponctué par la plus belle voix de la production mondiale dans la catégorie, on entend plus le moteur que l'échappement, un bruit de turbine qui ne cesse d'en redemander, c'est dire.

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Accroché au grand guidon, faute de pouvoir profiter de la vue arrière dans les rétros, on profite de la rigidité du cadre pour l'expédier avec précision à la corde de chaque courbe tout en se méfiant des violentes réactions que font naître les irrégularités du bitume. Des suspensions réglables dans tous les sens, chacun y trouvera son compte, seule ombre au tableau, un réglage de la détente du combiné Sachs plus que difficile d'accès. Et oui, une Brutale, ça se mérite. Le freinage est d'une efficacité redoutable, il manque juste un peu de progressivité pour rendre son usage sur route glissante vraiment intuitif et sécurisant. Elle fera souffrir les plus grands qui ne s'y caseront qu'à grand peine et dont les pieds dépassant le 44 viendront titiller la pédale de frein sans cesse.


La position, bien que confortable place les pieds un peu plus haut et en arrière que sur un roadster classique. Sa selle qui est plus proche de celle d'une sportive que de celle d'un roadster fera souffrir les plus douillets. Souffrance qui sera vite abrégée pour s'arrêter faire le plein, tant la consommation est effrayante : plus de 10l/100km même en roulant « calmement ».


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