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Notre dossier occasion : Suzuki Bandit 1200, le souffle long

Dans Moto / Pratique

Julien Lessigny

Notre dossier occasion : Suzuki Bandit 1200, le souffle long

Voilà une référence parmi les roadsters de grosses cylindrées : la « B12 ». Sortie en 1996, elle fait le bonheur des motards en quête de sensations fortes avec son prix abordable et son couple qui semble inépuisable ! Puis elle s'assagit légèrement en 2000 pour devenir une référence chez les routières. Grâce à ce succès, la « Bandit 12 » figure aujourd'hui parmi les motos les plus répandues et les plus fiables sur le marché de l'occasion, surtout en pièces détachées !


1. En bref

Dès ses débuts, la Suzuki Bandit 1200 rencontre un franc succès sur notre hexagone, tout comme sa petite sœur en 600 cm3. Elle devient rapidement une référence dans sa catégorie au point de susciter l'intérêt de certains motards qui lui dédiront un site internet appelé « BanditMania » et qui deviendra ensuite « le Repaire des Motards ». Disponible en deux versions (N et S), c'est la version Naked qui remporte les suffrages auprès des utilisateurs. À l'époque, elle hérite du moteur air/huile issu de la GSX-R 1100, soit 93 ch à 8 500 tr/min. Mais c'est surtout son couple qui reste le plus diabolique : 12,3 mkg à 4 500 tr/min ! Résultat, des accélérations démentielles et un couple de folie qui font de la B12 une moto à sensations fortes ! Et pour preuve, les amateurs de wheelings la plébiscite pour sa facilité à lever la roue avant, il suffit juste de tourner la poignée !


En 2000, la Bandit 1200 évolue avec de profonds changements sur la partie-cycle et le moteur. Elle gagne en puissance (98 ch à 8 500 tr/min), mais le couple est revu à la baisse (9,2 mkg à 6 500 tr/min) normes obliges. Pour autant, la Bandit 1200 ne perd pas de sa superbe, mais c'est au tour de la version « S » cette fois de pointer en tête en faveur de ses prestations plus routières qu'auparavant.


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2. Les différentes versions

  • La Bandit 1200 (1996-2000)

Évidemment, cette première Bandit accuse quelques erreurs de jeunesse. On retiendra la plus importante qui provient d'une faiblesse de la boucle arrière qui avait tendance à casser ou à se tordre, même sur une chute à l'arrêt ! Hormis ce soucis, la Bandit 1200 « première génération » a eu un beau début de carrière. Alors que la « N » s'est vendue en majorité, la version « S » - clairement orientée pour la route avec son tête de phare - n'a pas réussi à convaincre en raison de son châssis trop lourd et trop pataud. En revanche, son moteur issu de la GSX-R 1100 lui fait remporter tous les suffrages en terme de sensations et de performances. Néanmoins, ces millésimes demandent plus d'attention avant de vous décider pour l'achat. Traquez les marques suspectes sur la boucle arrière donc, mais vérifiez aussi l'état des joints spy et de la butée de direction. Dans le premier cas, une fuite peut vous mettre la puce à l'oreille sur des wheeling abusifs et donc une roue avant qui a souffert de retombées violentes. Dans le second cas, des marques ou même l'absence de butée peuvent vous alerter sur une probable chute.


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  • La Bandit 1200 (2000-2006)

À partir de ces années, la Bandit 1200 a subi quelques changements. L'esthétique reste globalement dans le même esprit, même si la ligne devient plus harmonieuse grâce à des plastiques aux traits plus arrondis. Son moteur aussi évolue. Il gagne quelques chevaux, mais semble s'assagir face aux précédents millésimes, la faute à un couple en baisse. Il n'en reste pas moins plaisant à utiliser à tous les régimes, même s'il faut bien avouer qu'il est devenu « un peu » moins sensationnel qu'auparavant. Enfin, son cadre et ses suspensions sont revus. Résultat, la version « S » qui n'avait pas eu le succès escompté durant les premières années, s'empare de la première place face à la « N ». Elle se montre alors plus stable sur l'angle mais aussi plus facile à conduire. Conclusion, sa polyvalence tout comme son prix contenu lui valent de remporter les suffrages des comparatifs de l'époque sur le rapport qualité/prix.


3. Qualités et défauts.

Ce qui peut vous tenter :


  • Son couple disponible et sensationnel (encore plus entre 1996 et 2000) et ses performances de manière générale.
  • L'accessibilité et les opérations mécaniques encore accessibles à cette époque, en plus de l'abondance de pièces détachées sur les forums et le net.
  • Son rapport qualité/prix vraiment intéressant pour ceux qui souhaitent rouler à prix contenu.
  • Son châssis plus homogène à partir de 2000 et ses suspensions plus adaptées à un usage routier cette même année.
  • Son confort global, seul ou à deux, sa capacité d'emport pour les bagages et sa protection vraiment efficace en version « S ».

Ce qui peut vous faire hésiter :


  • La fragilité de la boucle arrière sur les modèles avant 2000. De plus, les premières « B12 » ne bénéficient d'aucun rangement sous la selle contrairement aux millésimes après 2000.
  • La finition un peu négligée sur les modèles avant 2000.
  • La fréquence des entretiens qui intervient tous les 6 000 km et la grosse révision qui doit se faire tous les 24 000 km.
  • La consommation excessive qui avoisine en moyenne les 8l/100 km, voir les 10l/100km en utilisation sportive.
  • La faible durée de vie du pneu arrière qui souffre du gros couple de la B12 (valable surtout entre 1996 et 2000)
  • Son look devenu trop commun de nos jours.

4. Fiabilité

S'il y a bien un point sur lequel la Suzuki Bandit 1200 excelle, c'est la fiabilité ! Après tant d'années de bons et loyaux services, le verdict est sans appel aussi bien par les professionnels que par les utilisateurs : la « B12 » est une occasion plus que crédible. C'est d'ailleurs sa bonne fiabilité qui lui permet de garder « la côte » sur le marché de l'occasion ! Le premier modèle entre 1996 et 2000 devra être un peu mieux surveillé en raison de la fragilité de sa boucle arrière en cas de choc et d'une finition un peu plus négligée à l'époque : peinture et vernis se ternissent avec le temps ! Et les vis rouillent rapidement si la moto ne dort pas à l'abri de la pluie.


Côté moteur, RAS ou presque! Le 1200 cm3 est devenu légendaire pour sa robustesse à condition d'avoir été entretenu. Notamment le jeu aux soupapes à ne pas négliger car ça peut avoir tendance à bouger un peu. Autre point à ne pas oublié, vérifiez que la « B12 » soit équipée du kit de réchauffage pour les carbu' indispensable pour démarrer par temps froid ou humide. Enfin, côté partie-cycle, certains concessionnaires préconisent le changement des roulements de direction tous les 24 000 km. Rien d'alarmant, mais la Bandit les use plus vite que d'autres motos !


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5. Budget

Achat/cote


Son succès qui dure tout de même depuis 1996 n'a cessé d'alimenter les petites annonces ! L'avantage, c'est que l'on trouve donc une grande diversité sur les modèles, les couleurs, l'équipement et les accessoires. En résumé, on a le choix ! Seul inconvénient pour le vendeur qui souhaite vendre son Bandit, il faut se montrer patient ! Le prix moyen pour un modèle de 1997 est de 2 700 € tandis qu'il compter 3 200 € pour un modèle plus récent de 2003. Rajoutez respectivement entre 200 et 300 € pour la version « S » sauf si elle est équipée du kit de valises qui, évidemment, à tendance à la surcoter !


Assurance


Malgré son ancienneté, la Suzuki Bandit 1200 reste assez couteuse à assurer selon les critères affichés ci-dessous. Évidemment, avec son moteur cubant 1 156 cm3, les chevaux fiscaux sont nombreux et la prime d'assurance est évidemment impactée. Les jeunes permis s'orienteront sûrement plus vers sa petite sœur, la 600 cm3.


Suzuki Bandit 1200 N – Année : 2001


  • Formule « Tiers » : 202 €/an
  • Formule « Tiers + vol/incendie » : 286 €/an
  • Formule « Dommages collision» : 353 €/an
  • Formule « Tous risques » : 446 €/an

Ces tarifs sont donnés à titre indicatif avec un comparateur d'assurance. Ils correspondent à un profil « type » dont les critères sont les suivants : « 30 ans, célibataire, salarié, assurance trajet travail en Ile de France, détenteur du permis auto depuis 10 ans/Bonus de 0,65%, permis moto depuis 7 ans/bonus de 0,75 %, assuré sans sinistres sur une moto de 600 cm3 sur les trois dernières années. »


Prix de la petite casse :


  • Silencieux : 728.75€
  • Cache-radiateur ou écope : 110€ la paire
  • Guidon : 70.40€
  • Embouts de guidon : 34.25€ (unité)
  • Rétroviseur : 65€ (unité)
  • Repose-pied : 173.10€ (unité) repose pied complet
  • Pédale de frein : 89€
  • Sélecteur : 80.20€
  • Levier d'embrayage : 51.70€
  • Levier de frein : 51.05€
  • Clignotant : 37.05€ (unité)

Entretien


Les intervalles de révisions sont assez proches puisqu'il faut au moins effectuer la vidange et le changement de filtre tous les 6 000 km. Une opération que l'on peut réaliser soi-même pour économiser un billet, car tous les 24 000 km intervient la grosse révision qui inclut le jeu aux soupapes à faire chez le concessionnaire, soit 450 €.


Les concurrentes de l'époque :


  • Kawasaki ZRX 1100 et 1200
  • Honda CB 1000 et CB 1300
  • Yamaha XJR 1200 et 1300

Caradisiac a aimé :


  • La disponibilité et la puissance du moteur
  • Le couple faramineux sur les premières versions
  • La rapport qualité/prix de l'époque
  • La polyvalence sur la version « S »
  • Le confort général et la protection sur la « S »
  • La facilité d'entretien et l'accessibilité

Caradisiac n'a pas aimé :


  • Les intervalles de révision
  • La finition négligée avant 2000
  • La consommation excessive carburant et pneu arrière avant 2000
  • L'esthétique un peu daté
  • Cote encore élevée sur certains millésimes

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