Enquête Caradisiac - Park assist : le bon créneau - Marque par marque, le tableau récapitulatif des aides au parking

Les manœuvres de parking sont votre bête noire ? Pas de souci, les systèmes d’aide automatisée au stationnement - ou park assist – prennent la main, au sens propre du terme puisqu’ils remplacent vos mains sur le volant pour diriger automatiquement l’auto dans ses manœuvres. Magique, même si le résultat n’est pas toujours parfait, notamment dans des cas un peu particuliers comme un trottoir en courbe.

Mais ces systèmes apparus il y a une dizaine d’années notamment chez Volkswagen (Touran) ont depuis fait de gros progrès : ils offrent une meilleure précision, requièrent moins d’espace supplémentaire disponible pour autoriser un créneau (80 cm de plus que la longueur de l’auto chez Volkswagen) et ils ont appris à se garer en épi (avec un angle face au trottoir) ou en bataille (perpendiculairement au trottoir), y compris en marche avant pour certains.

 Un usage simple

C’est généralement un simple bouton « P » avec un petit volant stylisé sur la console centrale qui est l’élément déclencheur de cette phase de conduite. Dans la zone de parking recherchée, en roulant à basse vitesse (selon les constructeurs de 20 à 40 km/h maxi), actionner le clignotant du côté où l’on recherche une place. Lorsque le système repère un espace disponible, il le signale dans l’affichage de bord. Il faut alors s’arrêter, presser le bouton P pour déclencher la manœuvre et lâcher le volant. Au conducteur de gérer l’accélérateur et le frein ainsi que les vitesses avant/arrière tout en surveillant l’environnement de l’auto, comme dans une manœuvre classique, mais sans les mains. Le conducteur est guidé par un affichage spécifique et les signaux sonores des radars de distance. Le système indique la fin de la manœuvre.

Même chose pour quitter son emplacement, pour les voitures qui incluent cette fonction. Certains systèmes permettent aussi de commencer manuellement une manœuvre pour prendre une place en bataille en marche avant (groupe Volkswagen) puis prennent la main à la demande pour finir le travail.

Quelques véhicules prennent même en charge le dosage de l’accélération et du frein : reste au conducteur soulagé de sa tâche à vérifier l’environnement de l’auto pour compléter l’attention des capteurs devant l’apparition d’un danger caché comme une barrière basse ou un animal. Et à maintenir le doigt sur le bouton de commande pendant toute l’opération : c’est (encore) une obligation légale. Dans tous les cas, le conducteur peut bien sûr à tout moment reprendre la main.

Ajoutons enfin la possibilité chez certains constructeurs (BMW, Mercedes…) de contrôler un certain nombre de mouvements de l’extérieur avec une appli ou une clé connectée, pratique pour les garages très étriqués où il est difficile d’ouvrir la porte pour sortir du véhicule une fois garé.

Capteurs et moteurs électriques à la manœuvre

Les éléments entrant en jeu pour permettre cet automatisme sont de différents types. Il y a d’abord les capteurs qui repèrent les espaces de parking disponibles, des radars courte portée à ultrasons, ceux même du radar d’approche classique, généralement 6 à l’avant et 6 à l’arrière pour couvrir également les côtés de l’auto. Une fonctionnalité spécifique du calculateur de bord est dédiée à cela et des actuateurs (moteurs électriques) se chargent de motoriser la direction. Dans les versions entièrement automatisées, le contrôle électronique de l’accélération et du système de freinage entre en jeu, comme c’est le cas pour un régulateur de vitesse adaptatif qui, lui aussi, accélère et freine « tout seul ».

Marque par marque, le park assist passé au crible

 Park assist, le test Caradisiac

Il y a plus de trois ans, Caradisiac, toujours à la pointe de l'actualité, expérimentait le park assist qui n'en était alors qu'à ses prémisses. Un test toujours pertinent, à retrouver ci-dessous.

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