Porsche suspend son partenariat avec Maria Sharapova après la révélation de dopage

Si l'on parle régulièrement de dopage dans le monde du cyclisme, ce n'est pas nécessairement que ce sport est plus atteint que les autres, c'est surtout que les contrôles y sont systématiques. A titre d'exemple, le rapport entre le nombre de contrôles dans le cyclisme et dans le tennis est de 26. Il y a donc 26 fois plus de contrôles dans tout ce qui touche au vélo que dans le tennis, et probablement autant de fois plus que dans n'importe quel autre sport.

Les instances du tennis n'ont toutefois rien pu faire cette fois dans le cas de la joueuse russe Maria Sharpova qui a échoué à un test l'an dernier avant l'Open d'Australie. Contrôlée positive au Meldonium, un médicament servant à traiter l'infarctus du myocarde, la star russe a avoué qu'elle prenait le Meldonium sous prescription depuis dix ans, mais manque de bol pour elle, ce produit est entré dans la liste noire des produits dopants depuis le 1er janvier.

Elle est se retrouve donc aujourd'hui en situation irrégulière vis-à-vis des instances sportives, et cela n'est pas pour plaire à Porsche. En effet, la marque allemande a noué des liens avec la joueuse qui est une ambassadrice du constructeur. Avec cette annonce, Porsche a immédiatement pris la décision de stopper (temporairement, pour l'instant) le partenariat avec Maria Sharapova. Il est évident qu'une joueuse dopée en porte-parole de Porsche n'est pas ce qu'il y a de mieux pour le concepteur de la 911. TAG Heuer et Nike ont également annoncé suspendre leur contrat avec Maria Sharapova en attendant la suite de l'enquête.