Portrait-robot du vacancier français : chasseur de bonnes affaires, casanier et routinier

Pour une fois, ce n’est pas un institut de sondage qui a mené l’enquête mais un constructeur automobile, à savoir Honda, à l'occasion du premier anniversaire de son SUV, le HR-V. Après avoir interrogé 5 000 parents en France, Allemagne, Italie, Espagne et au Royaume-Uni, il en ressort que les vacanciers français sont les meilleurs chasseurs de bonnes affaires, les plus casaniers et les plus routiniers.

Le critère prix est le plus important pour une majorité des sondés (57 %). Le coût moyen des vacances d’une famille française est le plus bas d’Europe, à 1 493,10 €. Ce chiffre s’explique par le fait que nous sommes plus susceptibles de faire du camping (44 %) ou de séjourner dans la maison d’amis ou de membres de la famille (49 %). Ce budget relativement serré trouve également sa justification dans le fait que les activités ne sont pas prioritaires. Ainsi, peu d'entre nous vont aux restaurants (29 %), nous passons aussi moins de temps à visiter les sites culturels et les musées (3,4 heures), et 54 % d’entre nous emportent de quoi manger. En revanche, les automobilistes tricolores dépensent le plus pour les péages (85,05 €), ce qui n’est pas vraiment une surprise.

Deuxième enseignement de cette enquête : nous aimons passer nos vacances dans notre propre pays plutôt qu’à l’étranger (60 %). C’est connu, la France est le plus beau pays du monde et apparemment nous l'apprécions. Résultat, le plus de temps au volant (8,4 heures) et les deuxièmes en termes de temps parcouru jusqu’à notre lieu de villégiature (7,4 heures). Ceux qui vont à l’étranger plébiscitent l’Espagne (40 %), suivie par l’Italie (27 %) et le Royaume-Uni (17 %).

Qui dit longs trajets dits obligatoirement disputes. Les principaux sujets de discorde sont les choix du trajet (21 %), du restaurant (20 %) puis les enfants (19 %).

Cette enquête a également établi le portrait-robot du vacancier espagnol, italien et britannique : les vacanciers espagnols sont les plus chargés et les plus actifs. Les Italiens les plus avisés d’Europe tandis que les Britanniques se révèlent les plus dépensiers et les moins actifs.