Radars pédagogiques : déjà dans les choux !

Il n'aura pas fallu longtemps pour que les radars pédagogiques installés soit disant pour remplacer les panneaux de signalisations des radars automatiques soit épinglés. Jugés couteux et même inutile, les premiers résultats tombent et ils ne sont pas brillants.

Les prises de décisions à la va vite du gouvernement au mois de mai dernier se font ressentir. Ce dernier, après avoir été mis sous pression par l'opinion public (et pour ne pas perdre la face) décide d'installer des radars pédagogiques à la place des panneaux ou bien aléatoirement. Une décision qui s'avère aujourd'hui couteuse. A 10 000 euros pièce, ces radars fleurissent un peu partout dans l'hexagone. Des radars signalant des radars. On peut se poser des questions quant à la légitimité d'une telle décision.

Au final, c'est 40 millions d'euros d'investissement financé bien évidement par les usagers de la route et leurs amendes ce qui donne 4000 radars d'ici à fin 2012. Jean-Luc Nevache justifie : «Cela fait partie du plan, Nous allons placer 2000 radars pédagogiques avant les radars fixes et 2000 autres dans des endroits dangereux sans qu'il y ait pour autant de radar fixe derrière. Dans tous les cas, les chauffards ralentiront…»

Mais ces radars pédagogiques font-ils réellement ralentir les usagers de la route. Pas sur, d'après le journal parisien « 20 minutes » qui explique qu'il y a déjà des rendez-vous donnés par les usagers (motards d'après eux) pour faire « pèter le score» en passant devant le plus vite possible.

Dans un deuxième temps, il s'avère que ces équipements ne sont pas adaptés pour certains types de routes. Par exemple, le radar affiche pas plus de 99 km/h, hors sur autoroute la limitation est à 130 km/h. Cherchez l'erreur !

Et pour finir, ces radars ne sont pas non plus adaptés au fort trafic et les dysfonctionnement au niveau des relevés de vitesses. Ce qui a tendance à exaspérer les usagers (ce que l'on peut comprendre).

Affaire à suivre.