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Sécurité routière : plus de mauvais conducteurs sur les routes

Dans Moto / Pratique

Pauline Rachwal

Sécurité routière : plus de mauvais conducteurs sur les routes

La dernière étude d'Axa Prévention, fait plutôt froid dans le dos. Et surtout le constat que la batterie répressive du tout « radars » n'est pas vraiment efficace. En effet, les conducteurs Français respectent de moins en moins les règles de sécurité sur les routes.


Pour rappel, les chiffres de la mortalité sur les routes font un bond de 3,7% en 2014. Axa Prévention met en avant de son côté que les usagers roulent moins bien. Le sondage TNS Sofres a été mené du 16 au 30 décembre dernier auprès de 1510 automobilistes. Il s'agissait de cibler leur comportement : alcool, fatigue, vitesse, téléphone ou encore respect des signalisations. Et le résultat fait peur, les usagers font de moins en moins d'effort sur les routes. le président d'Axa Prévention, Éric Lemaire constate qu'«Il y a pourtant davantage de radars sur les routes, les campagnes de prévention sont aussi nombreuses et bien perçues. Or on constate une vraie dégradation».


Pour les chiffres, 38% des usagers utilisent le téléphone au volant (contre 34% en 2014). Pour les SMS c'est pareil, 23% en écrivent contre 19% l'année dernière. 35% ne font pas de pause sur les longs trajets et l'usage du GPS devient systématique à 27% contre 22% en 2014. Du côté de la consommation d'alcool, Axa constate un relâchement, 28% des usagers reconnaissent prendre le volant même après avoir bu 2 verres contre 26% l'année dernière.


Concernant plus particulièrement notre survie de motard, l'usage du clignotant n'est valable qu'une fois sur deux. Le caisseux relègue son usage au rang d'accessoire. Mais c'est déjà mieux que l'année dernière puisque les chiffres étaient de 47% en 2014. Côté vitesse, les conducteurs qui roulent à 65 km/h en ville passe de 46% à 44%.


L'explication d'une telle dégradation des comportements est plutôt difficile à expliquer. On peut soulever l'idée que les usagers ont pris l'habitude du dispositif répressif. L'hyperconnectivité n'aide pas à se séparer de son téléphone aujourd'hui et fait passer la conduite au second plan. Pour Éric Lemaire « téléphone, dévastateur au volant et qui affaiblit la vigilance. Les SMS, le GPS, tout cela participe au relâchement de l'attention sur la route».

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Mais on ne va pas que noircir le tableau, Axa Prévention a mis en avant une nouvelle catégorie d'usagers de plus en plus nombreux : les covoitureurs. Le covoiturage à de plus en plus de succès en France et poussent ceux qui conduisent à adopter les bons gestes en roulant. Par exemple, ceux qui prennent le volant après avoir bu chute à 7%. En revanche, il reste 24% des Français qui restent accrochés au téléphone, même avec des passagers.


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