Superbike - Portimao: La pire qualification de l'histoire pour Ducati

De mémoire de ducatiste on n'avait pour ainsi dire jamais vu ça. Et pourtant la réalité est bien là et c'est de la cinquième ligne seulement que les pilotes Xerox s'élanceront demain à l'assaut des deux manches du mondial Superbike à Portimao. Un véritable camouflet lorsque l'on constate que les écuries privées s'en sont bien mieux sorties, y compris celles embauchant Lanzi et Scassa. La faute à des réglages introuvables, à une chute et à une erreur de stratégie. Ce qui fait beaucoup pour ce plateau où chaque millième compte.

La veille, Haga avait donné l'alerte en se plaignant d'un manque de sensation avec l'avant dans les courbes serrées. Un diagnostic qui s'est confirmé tout au long de cette seconde journée et qui a causé la perte de Fabrizio dès le début de la Superpole. Son retour en piste avec la machine de réserve n'a pas pu sauver les meubles pendant que Haga avait décidé de ne pas griller ses deux trains de tendre afin de les préserver pour les deux parties restantes. Qu'il ne verra jamais puisqu'il n'a jamais pu être suffisamment rapide pour tenir tête à la concurrence.

« Je l'ai déjà dit plusieurs fois par le passé, je n'aime pas ce circuit » regrette le Japonais. « Et avec ce qui est arrivé aujourd'hui je ne suis pas près de changer d'opinion. Que puis-je dire de plus ? Dès le début de la Superpole, nous avons compris que nous avions à progresser. Je pensais néanmoins être capable de gagner les dixièmes qui me séparaient de la Q.2, et je n'ai pas mis les tendres pour les préserver. Ce n'était évidemment pas la bonne décision. Mais on verra ce qui se passera demain. »