Superbike - Test Kyalami: Du travail pour Aprilia sur une RSV4 bien née

Si, du côté de BMW, on entrait dans le milieu du mondial Superbike avec la S1000RR, Aprilia se présentait à Kyalami avec ce genre de première déjà consommée du côté de Portimao au Portugal. De fait, des deux marques débutantes dans la catégorie, c'est bien le blason de Noale qui a le mieux défié le chrono, avec, notamment, un Nakano en forme que Biaggi n'a pu rendre à la raison que dans le dernier des trois jours organisés par Pirelli en Afrique du Sud.

Arrivé en retard à cause d'un souci d'aéroport, puis en proie à des problèmes d'électronique, le Romain a pu néanmoins respecté son programme, ce qui lui a permis de constater un défaut et de prodiguer ses conseils: « Ces trois jours nous ont été très utiles » déclare le Romain. « Nous avons amassé pas mal d'informations. Il y a un problème de vibration en entrée de courbe et il va falloir à présent se retrousser les manches durant cette trêve pour le résoudre. Mais ceci n'a rien de dramatique. C'est un comportement que l'on rencontre toujours avec un quatre temps tout juste construit. J'ai confiance dans les capacités techniques d'Aprilia pour l'éradiquer. »

Shinya quant à lui en a déjà presque oublié le Moto GP: « Je suis très heureux au sortir de ces trois jours d'essai. J'ai surtout apprécié le second où j'ai pu faire de bons temps. Nous avons travaillé sur la moto, mais aussi découvert un circuit inédit pour moi. J'ai eu quelques problèmes lors de la dernière journée qui m'ont retenu au stand, mais malgré cela, mes sensations avec la RSV4 ont beaucoup progressé. »