2. Sur route

Sur le thème de la conduite deux caractéristiques ressortent de cette opposition. Le Koleos se détache sur la partie moteur/boîte. En effet le 1.6 dCi 130 associé à la boîte mécanique peut se prévaloir d'un agrément supérieur au BlueHdi 120. La souplesse à bas régime, la sonorité plus discrète, la plus grande disponibilité et des niveaux de consommation plus bas (6,2 l/100 km contre 6,7 l/100 km) confortent notre avis sur cet excellent moteur. Il s’agit sans aucun doute de la motorisation la plus pertinente à mettre sous le capot du Koleos, et bien heureusement, elle est exclusivement proposée en boîte mécanique et non avec la désagréable boîte CVT qui officie avec le dCi 175.

En revanche côté châssis, c’est sans conteste le 5008 qui prend l’ascendant. Le SUV de Peugeot offre une excellente synthèse entre dynamisme et confort. Le train avant est plus réactif, le maintien en courbe bien plus rigoureux qu’à bord du Koleos et l’agilité sans commune mesure. N’oublions pas non plus la position de conduite mieux pensée. De manière générale le 5008 est plus plaisant à conduire que le Koleos, qui, il est vrai, possède une polyvalence supérieure grâce à une « vraie » transmission intégrale au catalogue et davantage d’aides à la conduite que le 5008 à prix de vente équivalent.

Toutefois, l’écart est tellement important entre les deux SUV à la conduite que le Peugeot 5008 remporte la partie dynamique de ce comparatif.

Classement partie dynamique :

1re : Peugeot 5008

2e : Renault Koleos