Essai - Mazda, 3 : un beau coup à jouer

La vie à bord et l’habitabilité ont fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des concepteurs de la Mazda3. Grâce à l’augmentation de sa taille (10 cm en longueur, 5 cm en largeur et 4 en hauteur), elle est encore plus spacieuse que l’actuelle 323, dont c‘était déjà l’une des spécificités. Ce gain se traduit principalement par une habitabilité en hausse qui profite majoritairement aux places arrière avec un espace aux genoux important pour les passagers. Si la Mazda 3 est une vraie 5 places, notons tout de même que la place du milieu à l’arrière est particulièrement étroite, comme c’est le cas pour ses concurrentes.

A l’avant, l’espace est plus traditionnel. Pour le confort du conducteur, et pour qu’il trouve une bonne position de conduite, le volant est réglable dans l’axe vertical (40 mm) et longitudinal (50 mm) et les sièges disposent également des mêmes réglages. Regrettons que ces sièges sport ne fournissent pas un meilleur maintient latéral dans les virages.

Essai - Mazda, 3 : un beau coup à jouer

Côté présentation, l’avis est mitigé. Si la planche de bord sur sa partie supérieure dégage une impression de qualité avec des plastiques à l’aspect convenable, ce n’est plus le cas dans la partie inférieure avec des matériaux de base mal ébavurés et un toucher désagréable. Un défaut également présent au niveau de la tablette de coffre.

Les commandes de radio et de climatisation sont clairement identifiables : rectangulaires pour les premières et circulaires pour les secondes.

Essai - Mazda, 3 : un beau coup à jouer

Disponible en 3 finitions (Harmonie, Elégance et Performance), la Mazda 3 offre un équipement de bonne qualité. Ainsi, dès l’entrée de gamme, on trouve de série l’ABS, 4 airbags, la climatisation manuelle, les vitres AV et rétroviseurs électriques, la fermeture à distance, la radio et la banquette fractionnable. Le second niveau propose en supplément le volant et pommeau en cuir, commandes de radio au volant, climatisation automatique, ordinateur de bord, jantes alliage 16 et antibrouillards AV.

Enfin, le haut de gamme baptisé Performance hérite des airbags rideaux, du double verrouillage, des jantes 17 pouces, des phares et essuie-glaces automatiques et de 6 haut-parleurs.

Des équipements équivalents à ceux d’une Renault Mégane pour des tarifs inférieurs de 1000 à 2000 euros selon les versions.

Des petits rangements limités

Essai - Mazda, 3 : un beau coup à jouer

Si la Mazda 3 se veut habitable, les petits rangements sont problématiques car peu nombreux. Par rapport à la Mégane II

qui affiche des coffres implantés dans de nombreux endroits de l’habitacle, la Mazda 3 fait pâle figure. La boîte à gants est restreinte, le rangement sous l’accoudoir central limité et il en est de même des bacs de portière qui ne peuvent contenir qu’une canette et c’est encore pire à l’arrière où les passagers devront se contenter d’une seule aumônière placé derrière le siège du passager avant.

Essai - Mazda, 3 : un beau coup à jouer

Le coffre s’en tire mieux avec une largeur utile de 1050 mm et une profondeur du plan de 1385 mm lorsque la banquette est rabattue selon le schéma classique 2/3-1/3. Carré et d’un accès relativement large et bas, le coffre offre un volume dans la moyenne de la catégorie avec 300 l en configuration normale et 635 litres en version 2 places.

A retenir, sous le plancher du coffre un compartiment susceptible d’accueillir des produits d’entretien ou d’autres objets.