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Voiture autonome : “on ne sait pas où on va, mais il faut y aller”

Dans Futurs modèles / Technologie

André Lecondé

La voiture autonome est en approche mais en attendant son événement elle fait naviguer les industriels à vue. Les grands stratèges comprennent qu’il faut être dans le courant et suivre le mouvement, mais pour autant, ils sont incapables d’en prédire les contours ni d’anticiper ses besoins et autres conséquences. De quoi créer une bulle financière et susciter autant d’inquiétudes que d’espoirs. Une conjoncture générale avouée par le PDG de Valeo.

Voiture autonome : “on ne sait pas où on va, mais il faut y aller”

La voiture autonome arrive et si, sur la route, cela ne se voit pas encore tout à fait, parmi les acteurs économiques, ça ne fait aucun doute. Dans le cas de Valeo par exemple, l’entreprise comptait 45 000 employés en 2009 à la fin de la crise. Mais ce sont 82 000 personnes qui y œuvrent à présent. L’équipementier automobile s’annonce comme le numéro 1 mondial des capteurs pour voitures.

De quoi être serein et se féliciter d’une stratégie bien ficelée ? Que nenni ! Jacques Aschenbroich, le PDG, l’avoue : “on ne sait ni où on va, ni à quel rythme, mais il faut y aller. Nous sommes encerclés par un nombre incroyable de startups, on en compte 30 000. Il y en a autant qui meurent qui naissent. Il faut savoir si on ne loupe pas une innovation”. Et il ajoute : “côté mobilité, il va y avoir un changement sociétal inconnu, et dont on ne sait pas s’il va se faire”.

Tout de même, il y a quelques pistes de réflexion qui prennent le pas sur le seul instinct : “on a fait des projections. Si les voitures sont partagées, on en vendra moins. Mais elles seront utilisées plus souvent donc elles vieilliront plus vite, et il faudra les changer plus rapidement. Résultat, cela ne devrait rien changer par rapport à la situation actuelle”. Et puis il y a cette donne : “Uber annonce avoir réalisé 500 millions de dollars de chiffres d’affaires à San Francisco, tandis que les taxis restent aux alentours de 150 millions de dollars, presque au même niveau qu’avant l’arrivée d’Uber. Résultat, l’offre de mobilité par voiture a été multipliée par quatre”.

Une offre qui sera sans doute avant tout urbaine : “qui a envie de conduire dans un embouteillage parisien. Il faut déléguer la conduite quand ce n’est pas drôle", relève le patron. La voiture autonome appartiendra-t-elle au particulier ou sera-t-elle la vitrine d’un fournisseur de services ? Telle est la question.

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